jeudi 24 octobre 2019

Iran : Les enfants font les poubelles pour survivre


enfants ordures iran Une des scènes les plus déchirantes d’Iran à l’heure actuelle est le grand nombre d’enfants qui fouillent dans les poubelles pour joindre les deux bouts, ce qui est le résultat direct du vol et de la corruption effrénés des mollahs.

La question des enfants éboueurs a été qualifiée de « nouvel esclavage » par les médias officiels, les enfants recherchant tout ce qui pourrait les aider à survivre, qu'il s'agisse d'objets à vendre ou de nourriture.
Selon un membre du parlement du régime, il y aurait environ 15 000 personnes qui fouilleraient dans les poubelles rien qu'à Téhéran, dont 5 000 enfants âgés de 10 à 15 ans et 40 % d'entre eux sont le seul soutien de leur famille.
Même les médias officiels font état du problème, notant que les enfants sont davantage exposés à la maladie parce qu'ils « manquent d'eau en quantité suffisante pour des raisons d'hygiène » et n'ont accès qu'à de l'eau contaminée. Ils notent également que les filles qui font les poubelles sont plus vulnérables que les garçons.
Les enfants éboueurs sont confrontés à la malnutrition, au manque de vitamines et de fer, aux maladies de la peau, aux problèmes de poux, aux otites, à l’hépatite A, au SIDA et bien plus encore.
À Karaj, les enfants de 60 sites de déchets différents ont été évalués et les résultats sont terribles. Les enfants, âgés de 4 à 12 ans, vivaient dans des bidonvilles construits avec des ordures sans toilettes ni douches et devaient se battre avec les souris et autres rongeurs, ce qui a augmenté la propagation des maladies. Pendant ce temps, les enfants passent 10 à 20 heures par jour à fouiller dans les poubelles.
Pire encore, la « Trash Mafia » (mafia des ordures) profite des enfants (et des femmes dont le mari est négligent ou absent), selon un membre du Parlement qui affirme que la plupart des déchets produits dans la capitale sont ramassés par la mafia pour trouver des biens vendables.
Un expert du régime a déclaré : « En 2018, les déchets secs de Téhéran ont généré un bénéfice financier de 26 000 milliards de rials (environ 550 millions d'euros environ). 30 % de cette part appartient à la municipalité et les entrepreneurs qui ramassent ces poubelles apportent à la maison la principale part des 70 %. »
Ils iront jusqu’au meurtre pour mettre la main sur cet argent, mais pendant que la mafia est escortée par des gardes du corps privés, personne ne se soucie de la population.
L'expert a ajouté : « Aujourd'hui, les institutions législatives ne comprennent pas les conditions de vie de ces personnes errent dans les dépotoirs. En raison des accords politiques conclus en coulisse, personne ne cherche réellement de solution pour aider ces personnes. »
Un autre parlementaire a reconnu le pouvoir de la « Trash mafia » (« mafia des ordures »).
Il a déclaré : « Malgré tous les efforts déployés par les organismes de santé et d'autres organismes gouvernementaux pour améliorer les conditions de travail des enfants, ils n’obtiennent jamais des résultats tangibles parce que la mafia est beaucoup plus puissante qu'ils ne le sont. »
Source : INU

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