mardi 29 octobre 2019

Extrême pauvreté : Les richesses d’Iran aux mains de 10 % des iraniens


pauvreté iran La propagation de la pauvreté en Iran est un sujet fréquemment abordé par les médias et les experts gouvernementaux.
La catastrophe de la pauvreté est si grave que les pauvres affichent maintenant des annonces concernant leurs besoins, y compris leur besoin de nourriture.

À cet égard, l'agence de presse officielle IRNA, le 3 septembre 2019, a publié un document choquant sur la pauvreté des personnes et l'affichage de leurs besoins alimentaires sur les murs et sur des sites Web. Ils ont besoin de choses telles que des pommes de terre, des oignons, des pâtes, du riz, etc.
Ces pauvres gens se sont tournés vers les réseaux sociaux parce qu'ils ont honte d'être sur la place publique et de partager leurs besoins avec les gens directement.
Sur la profondeur de la pauvreté et la division des classes, le journal gouvernemental Kayhan a écrit : « Pour observer l’écart entre les classes, vous n'avez pas besoin de regarder les hommes et les femmes qui sont au coin de la rue à supplier le conducteur de voiture de luxe tout en frappant aux fenêtres d’une voiture et en disant : « Monsieur, voudriez-vous acheter une carte de diseuse de bonne aventure? Vous n’avez qu’à visiter la capitale, du marchand de fruits et légumes des quartiers riches de la ville aux primeurs des quartiers pauvres, en passant par les récréations des écoles de luxe aux vieilles écoles autour de la ville. Bien sûr, vous n’avez pas besoin d’aller aux abords de la ville, vous n’avez qu’à vous rendre dans des quartiers défavorisés pour voir l’écart social.
« La répartition inégale des revenus et des richesses a creusé un écart entre les classes », déclare un expert du gouvernement, Hossein Raghfar. (Site Web officiel Fararu, 20 octobre 2019)
Selon Ali Rabbi, porte-parole du gouvernement du président iranien Hassan Rouhani, 90 % des ressources du pays sont consommées par 10 % de la société.
Le document du centre iranien des statistiques sur la division des classes et l’écart entre les riches et les pauvres l’année dernière en est une illustration.
Selon le rcompte-rendu du centre l’année dernière, l’indice de Gini des ménages dans l’ensemble du pays a augmenté à 0,4093, ce qui est une augmentation de 0,0112 unités par rapport à 2017.
L’indice de Gini est une mesure de la répartition du revenu entre les percentiles de revenu d’une population. Un indice de Gini plus élevé indique une plus grande inégalité, les personnes à revenu élevé recevant des pourcentages beaucoup plus élevés du revenu total de la population.
La Fars News Agency a cité le rapport du centre de statistique et a écrit : « Les raisons de la division des classes en Iran ont été identifiés. »
« Bien que le gouvernement parle de croissance économique, les statistiques montrent l’augmentation de l’indice de Gini et l’augmentation de la division des classes », selon les informations recueillies.
« À mesure que le coefficient de Gini augmente, cela signifie que la répartition des revenus dans le pays est plus injuste, ce qui signifie que les riches profitent davantage de l'économie et que les pauvres en profitent de moins en moins. » Le coefficient de Gini augmente chaque année depuis le onzième gouvernement, reflétant une augmentation de l'inégalité des revenus et des divisions de classes entre les différents segments de la société. » (Agence de presse Fars, 2 septembre 2019)
Les experts gouvernementaux estiment que le fossé entre les classes est sans précédent et dangereux, de sorte que certains, comme Hossein Raghfar, mettent en garde contre la « sao-Pauloisation » de la société iranienne.
La situation est si terrible en termes de divisions de classe que la situation de l’Iran ressemble à celle de Sao Paulo au Brésil, l’une des manifestations les plus importantes de l’inégalité, de la pauvreté, de la corruption et de la division généralisée des classes dans le monde, selon les experts du gouvernement.
Source : Iran Focus

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