samedi 19 octobre 2019

22 écolières intoxiquées au monoxyde de carbone en Iran

CNRI Femmes – 22 écolières en Iran ont été intoxiquées et hospitalisées après avoir inhalé du monoxyde de carbone dans leur classe dans une école du village de Kargan-e-Jadid près de Bostanabad, dans la province d’Azerbaïdjan oriental en Iran.

Le système de chauffage déficient de l’école de filles Assiyeh du village de Kargan-e-Jadid a mal fonctionné, laissant échapper du monoxyde de carbone et intoxiquant les élèves, selon un rapport de l’agence de presse officielle IRNA le mercredi 16 octobre 2019.
Les 22 écolières ont été transportées à l’hôpital de Bostanabad par les services des urgences du Croissant-Rouge et d’autres véhicules.
Les 22 écolières ont été transportées à l'hôpital de Bostanabad
Amir Houshangui, recteur de Bostanabad, a annoncé que « les élèves seront transférées dans une autre école jusqu’à ce que les problèmes dans cet établissement soient réglés ». (Agence IRNA – 16 octobre 2019)
Les filles en Iran sont victimes de systèmes atypiques et d’infrastructures scolaires déficientes, de transports dangereux et de l’irresponsabilité des autorités. Des élèves ont été intoxiquées à plusieurs reprises en raison de systèmes de chauffage dangereux et déficients.
25 élèves ont été intoxiquées au monoxyde de carbone à l’école élémentaire Payam-e Hedayat dans la ville de Bam, dans le sud de l’Iran. (Agence ISNA – 29 janvier 2019)
En février 2018, le responsable des urgences, Pir-Hossein Kolivand, avait annoncé que 23 lycéennes de Machad avaient également été intoxiquées au monoxyde de carbone lorsque la cheminée du radiateur s’était obstruée, dégageant du monoxyde de carbone dans la classe. (Agence ROKNA – 21 janvier 2018)
En décembre 2012, l’un des incidents les plus tragiques s’est produit dans une école élémentaire de filles du village de Chinabad, près de Piranchahr dans la province d’Azerbaïdjan occidental. Une classe de dizaines de petites filles a pris feu et 31 élèves ont été brûlées. Deux sont mortes, et les autres ont été gravement atteintes pour le reste de leurs jours. Le gouvernement n’a pris aucune mesure pratique et n’a pas offert de soutien adéquat pour soigner ces enfants.

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