CSDHI - Les femmes iraniennes sont victimes de l’intégrisme islamique et l'Iran est une prison pour toutes les iraniennes.
En 1979, Ruhollah Khomeini s'empara du pouvoir en Iran et fonda une théocratie brutale fondée sur une idéologie encourageant la discrimination à l'égard des femmes sous le prétexte de l'Islam.
Dès le début, Khomeiny a consolidé son fondement (base) pour la répression en Iran, en particulier contre les femmes. Le hijab obligatoire a été son premier geste visant à resserrer le nœud coulant autour du cou des femmes. De nombreuses femmes musulmanes, en particulier des sympathisantes de l’Organisation des Moudjahidine du peuple iranien (OMPI/MEK), ont protesté contre Khomeiny en organisant un grand rassemblement contre la loi misogyne que Khomeiny a tenté de justifier par le slogan « soit le hijab, soit la répression ».
En effet, le retour de Khomeiny en Iran a marqué la montée du fondamentalisme islamique au Moyen-Orient.
Les femmes courageuses d'Iran ont pris part à la résistance contre le régime des mollahs au pouvoir. Beaucoup ont été exécutées, torturées, violées et massacrées dans les prisons iraniennes, juste pour avoir défendu leurs convictions en faveur de la liberté et de la démocratie. Beaucoup d'autres se sont jointes à l'OMPI/MEK pour poursuivre la lutte en faveur de la liberté et de l'égalité des sexes.
Harcèlement et discrimination
Les délits des fondamentalistes islamiques au pouvoir en Iran contre les femmes sont nombreux. Les 40 dernières années ont été le théâtre d’une misogynie et d’une violence systématiques à l’encontre des femmes iraniennes. Les femmes sont officiellement considérées comme des citoyennes de seconde classe. Au printemps 1980, les femmes ont été interdites de fonctions telles que juges et de nombreuses femmes magistrates ont été évincées du système judiciaire.
Les femmes iraniennes possèdent la moitié des droits des hommes. Au tribunal, le témoignage de deux femmes est égal à celui d'un homme. En vertu des règles misogynes des mollahs, les femmes ne sont pas autorisées à entrer dans les stades ni à regarder des matchs de football.
Dernièrement, et cela constitue un exemple choquant de ce qui peut arriver aux femmes en Iran, Sahar Khodyari, connue sous le nom de « la fille bleue », s’est immolée par le feu après avoir été condamnée à une lourde peine de prison pour avoir « illégalement » pénétré dans un stade. Khodayari est décédée de ses blessures à l'hôpital.
Le hijab obligatoire est un levier de répression. En une année seulement, plus de 3,6 millions de femmes ont été contrôlées, arrêtés et interrogées dans les rues sous le prétexte d’avoir violé le code vestimentaire.
Dans les prisons iraniennes, en plus d’être torturées physiquement et psychologiquement, les détenues sont violées et insultées simplement parce qu’elles sont des femmes. De nombreuses prisonnières ont été séparées de leurs enfants, torturées devant leur enfant ou pendant leur grossesse, y compris de nombreux membres de l’OMPI/MEK, exécutés lors du massacre de 1988.
La discrimination dans l'emploi, les activités publiques restreintes, les règles du mariage et la pauvreté ont conduit à une dépression généralisée et au désespoir des jeunes femmes et des filles, ainsi qu'à un taux élevé de suicide.
Lois cruelles sur le mariage forcé en Iran
Les lois sur le mariage forcé constituent une autre infraction du régime iranien contre les femmes. En 1982, les mollahs ont abaissé l'âge légal du mariage des filles de 18 à 9 ans. L'inscription des filles mariées dans les écoles et les universités dépendait de l'autorisation de leur mari ou de leur père.
Le jeudi 19 septembre 2019, le Parlement européen a adopté une résolution condamnant le régime iranien pour violation des droits des femmes. La résolution a été adoptée avec 608 voix pour, 7 contre et 46 abstentions.
La résolution « condamne avec la plus grande fermeté la répression actuelle des femmes qui s'opposent au voile obligatoire et exercent leur droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique ; demande au gouvernement iranien de respecter la liberté des femmes iraniennes de choisir leur propre code vestimentaire. » La résolution du PE a également salué et soutenu les défenseuses des droits humains iraniennes qui continuent de défendre leur cause malgré les difficultés et les répercussions personnelles auxquelles elles sont confrontées.
Lors de la session du Parlement européen, Mme Anna Fotyga, députée européenne de Pologne, a félicité les femmes iraniennes pour leur courage, leur détermination et leur volonté, non seulement pour leur lutte pour les droits des femmes, mais pour leurs protestations contre le régime.
Mme Fotyga a également noté que « le principal mouvement d'opposition iranien, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), est dirigé par une femme », faisant référence à Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI.
La lutte pour l’égalité des sexes en Iran est une partie importante de la lutte pour renverser le régime des mollahs. En fait, sans changement de régime en Iran, toute amélioration de la situation des femmes iraniennes est une illusion.
Le rôle des femmes iraniennes dans le mouvement de résistance
C’est la raison pour laquelle les femmes iraniennes ont joué un rôle très actif dans la résistance iranienne contre le régime au cours des 40 dernières années. Face à un régime dont les premières victimes sont les femmes, celles-ci doivent inévitablement être en première ligne de la lutte contre le fondamentalisme islamique. Les femmes ont joué un rôle très important dans la lutte du peuple iranien pour la liberté. Lors des soulèvements nationaux de 2017 et 2018, les femmes étaient à l'avant-garde des manifestations. Ils ont été les organisateurs et les dirigeants de nombreuses manifestations qui ont bouleversé le monde.
Les femmes constituent la majorité des membres du CNRI. En outre, le mouvement d’opposition iranien organisé, l’OMPI/MEK, est dirigé par un conseil central composé de 1 000 femmes. Elles sont la voix et le chemin constant de la lutte des femmes iraniennes pour la liberté et la démocratie depuis 120 ans.
À cet égard, Mme Radjavi a déclaré : « Les femmes iraniennes sont fières d’avoir lutté contre quarante ans de tyrannie religieuse ignoble, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. Elles ont produit un glorieux mouvement de résistance.
« Pour mes filles et mes sœurs à travers l'Iran, il est temps de s'organiser. Faites de vos douleurs, de vos souffrances, de vos larmes et de vos désirs une force de lutte et de progrès. L'avenir sera façonné par vos mains et par vos unités de résistance et de conseils de résistance », a déclaré Mme Radjavi dans son message à l'occasion du 8 mars 2019.
Conclusion
De nombreux signes montrent que ce chapitre sombre de l’histoire de l’Iran touche à sa fin grâce aux petites mains des jeunes écolières, à la détermination des femmes iraniennes réprimées et opprimées et à la volonté des femmes et des dirigeantes qui se sont soulevées.
Sans aucun doute, un avenir brillant et prometteur attend les femmes et le peuple iranien.
La lutte des femmes iraniennes pour la liberté et l’égalité des sexes a une voix et un symbole. Le plan en 10 points de Mme Radjavi pour l’avenir de l’Iran représente l’espoir et le désir du peuple iranien d’un changement.
Le plan en 10 points de Madame Maryam Radjavi
1. Un système légal moderne
2. Le respect des droits humains, sans discrimination
3. Reconnaissance de la propriété privée et l’économie de marché
4. Une politique étrangère basée sur une coexistence pacifique
5. Un Iran non nucléaire, sans armes de destruction massive
6. L’urne est le seul critère
7. Un système pluraliste, la liberté de parti et d'assemblée
8. Abolition de la peine de mort
9. Séparation de la Religion et de l’Etat
10. Egalité entre les hommes et les femmes
2. Le respect des droits humains, sans discrimination
3. Reconnaissance de la propriété privée et l’économie de marché
4. Une politique étrangère basée sur une coexistence pacifique
5. Un Iran non nucléaire, sans armes de destruction massive
6. L’urne est le seul critère
7. Un système pluraliste, la liberté de parti et d'assemblée
8. Abolition de la peine de mort
9. Séparation de la Religion et de l’Etat
10. Egalité entre les hommes et les femmes
Source : Stop au Fondamentalisme
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