Apathie à l'égard de la future mascarade électorale parlementaire
Pour attirer des voix et en réponse au Conseil des gardiens, Rohani affirme
Pour attirer des voix et en réponse au Conseil des gardiens, Rohani affirme
« la première élection du Majlis a été la meilleure à laquelle l’OMPI a participé »
Alors que la mascarade électorale de la dictature religieuse se rapproche, le président des mollahs, Hassan Rohani, très conscient de l'apathie à l'égard de cette farce et préoccupé par un boycott généralisé, a désespérément tenté d'encourager la participation.
Rohani qui est l'un des plus hauts responsables de la théocratie au pouvoir au cours des 40 dernières années, a déclaré le 9 octobre 2019 : « Vous ne pouvez pas trouver un meilleur Majlis (Parlement) que le premier parce que même les moudjahidine du peuple (OMPI / MEK) sont venus présenter des candidats », il a affirmé que ceci contribuait à l'excitation politique.
Une heure plus tard, le porte-parole du Conseil des gardiens du Guide suprême décrit les remarques de Rohani comme étant contraires à la Constitution.
S'exprimant lors de la session du Cabinet, Rohani a déclaré : «Ceux qui sont en charge de la mise en œuvre et de la supervision [de l'élection] doivent agir de manière à encourager l'excitation politique du public... Le premier Conseil islamique (Parlement) a été le meilleur. Vous ne pouvez rien trouver de mieux que cela. Il n'y avait pas de supervision comme aujourd'hui. Il n'y avait pas de Conseil des gardiens qui superviserait comme aujourd'hui. Il n'y avait pas de bureaux de surveillance. Tout le monde s'est inscrit. Même les Moudjahidine du peuple (OMPI / MEK) se sont inscrits. L’OMPI avait le droit de s'inscrire... Ne soyez pas si strict. N'exercez pas de pression, ne pensez pas que si nous exerçons un filtrage plus serré, un entonnoir plus étroit, nous obtiendrions de meilleurs résultats. Laissez les gens tranquilles.
Dans un tweet, Abbas-Ali Kadkhodaï, le porte-parole du Conseil des gardiens, a qualifié : «les remarques de Rohani, dont le serment est de respecter la Constitution, d’ignorer la Constitution et les lois régissant les élections», ajoutant que le président "doit inviter tout le monde à mettre en œuvre la loi à la lettre et de s'abstenir d’exciter politiquement et de persuader les organes responsables de ne pas respecter la loi."
Rohani a fait ces remarques tandis que les théoriciens de la faction soi-disant réformiste expriment leur frustration face au mépris du public à l'égard de cette faction et du résultat des élections législatives. Saeed Hajjarian, proche de la faction de l’ancien président des mollahs Mohammad Khatami, a été cité par le quotidien d'État Sobh-e No le 9 octobre affirmant : "Ceux qui appartiennent au centre ont été affaiblis et …poussés vers les deux extrêmes. Un extrême, affirme que la République islamique ne devrait plus exister. Et l'autre partie insiste pour préserver le statu quo malgré toutes ses carences. Essentiellement, les extrémistes ne votent pas. Le centre est extrêmement affaibli. Ainsi, la concurrence sera entre ceux qui protègent le statu quo et les factions extrémistes [rejetant le système]."
Secrétariat du Conseil national de la résistance d'Iran
Le 11 octobre 2019
Le 11 octobre 2019
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