jeudi 10 octobre 2019

Mise à jour sur les prisonnières politiques d’Evine et de Qarchak

CNRI Femmes – La prisonnière politique Yasman Aryani en Iran a été transférée au quartier 2A des services de renseignement des gardiens de la révolution (pasdaran) le 5 octobre 2019. Elle purge sa peine de 16 ans à la prison d’Evine de Téhéran. Sa famille n’en a été informée que lorsqu’ils sont allés lui rendre visite.

Par ailleurs, deux détenues politiques Atefeh Rangriz et Sepideh Qolian ont mené un sit-in à la sinistre prison Qarchak de la ville de Varamine (banlieue de Téhéran) où elles défendaient la cause de deux prisonnières de droit commun, Soqra Eftekhari et Akram Bayrami. Les deux sont maintenues à l’isolement dans des conditions difficiles. Mme Rangriz et Mme Qolian ont déclaré qu’elles feraient la grève de la faim si leur demande n’était pas satisfaite.
Mise à jour sur les prisonnières politiques d'Evine et de Qarchak
Faranguis Mazloumi, qui est détenue à l’isolement dans le quartier 209 de la prison d’Evine depuis plus de trois mois, est désormais officiellement accusée de « propagande contre l’Etat », d' »association et collusion », de « participation à des rassemblements illégaux » et de « communication et interviews à des groupes dissidents ». Faranguis Mazlomi, mère du prisonnier politique Soheil Arabi, peut être libérée sous caution de 400.000.000 de tomans (environ 3.170 €). Bien que Mme Mazloumi soit en mauvaise santé physique et psychologique, sa famille n’est pas en mesure de payer la caution.
Toujours le samedi 5 octobre 2019, la mère du prisonnier politique Kamran Darvishi, âgée de 75 ans, a été battue alors qu’elle allait lui rendre visite parce qu’elle portait une radio mains libres avec elle.
Faezeh Abdipour, une derviche Gonabadi, a été convoquée au parquet d’Evine pour sa dernière défense. Elle avait été arrêtée lors du soulèvement de fin décembre 2017 début janvier 2018. Mme Abdipour a été condamnée à 12 ans de prison, 74 coups de fouet, deux ans d’éloignement à Borazjan et deux ans d’interdiction d’activités sociales et de sortie du territoire.
Par ailleurs, la peine de six ans de prison et 74 coups de fouet infligés à l’étudiante militante Sepideh Farhan a été commuée en deux ans après appel.

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