mardi 21 septembre 2021

Arrestation de trois convertis chrétiens dans le nord de l’Iran

 CSDHI – Les forces de sécurité ont arrêté trois convertis chrétiens, le 12 septembre à Rasht, dans le nord de l’Iran. Selon l’agence de presse Human Rights News Agency, ils s’appelaient Ahmad Sarparast, 25 ans, Ayoub Pourrezazadeh, 28 ans, et Morteza Hajeb, 38 ans. Les agents iraniens les ont transférés dans un lieu inconnu.

Une arrestation violente

Les forces iraniennes ont arrêté Ahmad et Ayoub dans une église de maison, qu’elles ont fouillée lors de leur arrestation. Les agents ont confisqué leurs effets personnels, notamment leurs téléphones portables, leurs clés USB et leurs livres religieux. Selon une source informée, les forces de sécurité n’ont pas présenté de mandat pour pénétrer dans la maison ou les arrêter. Elles les ont traités de manière violente et offensive. Selon les informations, les agents iraniens ont menacé les proches des trois chrétiens de donner des informations aux pasdarans (IRGC) à leur sujet. En outre, les autorités iraniennes ont convoqué les proches et d’autres membres de l’église de la maison au bureau du renseignement des pasdarans de Rasht, puis les ont interrogés.

Une source proche des familles des trois chrétiens a déclaré que personne ne leur a répondu malgré les poursuites constantes du bureau du procureur public et révolutionnaire de Rasht.

« Arrêtez de les suivre. Ils ne seront pas libres de sitôt. Ils ne méritent pas la liberté. Ils doivent rester ici », a-t-on dit à leurs familles.

La loi iranienne sanctionne l’évangélisation, la conversion au christianisme

Selon la loi iranienne, l’évangélisation, le travail missionnaire et la conversion au christianisme peuvent constituer une infraction méritant une peine de plus de 10 ans d’emprisonnement. La distribution de littérature chrétienne en persan est actuellement illégale en Iran.

Il n’y a officiellement aucune infraction connue sous le nom d’apostasie dans le code pénal (bien qu’il y ait eu une loi à ce sujet avant 1994). La dernière exécution connue pour cette infraction remonte à 1990. Cependant, malgré l’absence de loi civile officielle sur l’apostasie, les juges peuvent toujours condamner un défendeur pour cette infraction s’ils se basent sur des fatwas religieuses.

Source : Iran News Wire

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