jeudi 30 décembre 2021

Les violations des droits humains en Iran condamnées par l’ONU

 CSDHI – L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, lors de sa 76e session, une résolution critiquant les violations des droits humains commises par le régime iranien. Il s’agit de la 68e résolution de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran depuis que les islamistes ont pris le pouvoir en 1979. Elle a été adoptée avec 78 voix favorables.

Les violations flagrantes des droits humains en Iran

« L’importance d’enquêtes crédibles, indépendantes et impartiales en réponse à tous les cas de violations graves des droits de l’homme […], y compris les disparitions forcées, les exécutions extrajudiciaires et la destruction de preuves en relation avec de telles violations », indique la résolution. La résolution de l’ONU appelle également à mettre fin à « l’impunité pour de telles violations ».

Cette résolution intervient alors que le monde prend de plus en plus conscience des violations flagrantes des droits humains commises par l’Iran. Le massacre de 30 000 prisonniers politiques iraniens en 1988 fait l’objet d’une enquête par un tribunal suédois. Ebrahim Raïssi, le nouveau président du régime, est connu pour son rôle dans le massacre de 1988 et d’autres atrocités contre des dissidents et des Iraniens ordinaires. Cela a alarmé les groupes de défense des droits de l’homme et les militants du monde entier.

Les dirigeants du régime doivent faire l’objet de poursuites internationales

« Si cette résolution ne reflète qu’une petite partie des crimes du fascisme religieux au pouvoir en Iran, a déclaré Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), elle prouve néanmoins que ce régime a toujours été le premier violateur des droits humains dans le monde. »

Mme Radjavi a exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à se pencher sur les quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide du régime iranien, « en particulier le massacre en 1988 de 30 000 prisonniers politiques, pour la plupart des membres et des partisans des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK), et le massacre de 1 500 manifestants en 2019. »

Elle a en outre déclaré que les dirigeants du régime, notamment Ali Khamenei, Ebrahim Raïssi et le chef du pouvoir judiciaire, Gholam Hossein Mohseni Eje’I, doivent faire l’objet de poursuites internationales. « La communauté internationale doit rejeter ce régime et mettre fin à l’impunité dont jouissent ses dirigeants criminels », a-t-elle déclaré.

Des aveux forcés

« Ce sujet n’a aucun fondement et est loin de la vérité », a déclaré Kazem Gharibabadi, le secrétaire du soi-disant « comité des droits humains » du régime, en réaction à la résolution de l’AGNU. La constitution de la République islamique interdit non seulement l’usage de la torture, mais aussi l’extraction d’aveux par la torture. »

De multiples récits vérifiables de captifs torturés dans les prisons et poussés à produire des aveux incriminants contre eux-mêmes méritent d’être soulignés. Sur la base de ces aveux forcés, nombre de ces détenus ont été exécutés. « La résolution critique le nombre d’exécutions en Iran », a déclaré le Dr. Kazem Gharibabadi

Les personnes âgées de moins de 18 ans ne devraient pas être mises à mort

Les personnes âgées de moins de 18 ans ne devraient pas être mises à mort, a fait remarquer M. Gharibabadi, défendant le taux alarmant d’exécutions en Iran. Il faut toutefois noter que l’interdiction des exécutions est une notion occidentale. Si les pays occidentaux ont aboli la peine capitale, cela signifie-t-il que tous les autres pays doivent suivre cet exemple et que cela doit devenir une norme mondiale ? »

Gharibabadi a également vérifié et défendu le nombre record de délinquants mineurs exécutés par le régime. « La peine de mort pour les personnes âgées de moins de 18 ans est également abordée dans cette résolution », a-t-il déclaré. « Il est important de rappeler qu’il n’existe aucun accord international stipulant que les personnes de moins de 18 ans ne devraient pas être mises à mort. L’un des articles de la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant précise que les enfants doivent avoir 18 ans, sauf si leur législation nationale en dispose autrement. »

Source : Stop au Fondamentalisme

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