dimanche 1 janvier 2023

Deux ans de prison pour Sepideh Salarvand, anthropologue, écrivaine et militante des droits de l’enfant

 Le pouvoir judiciaire du régime des mollahs et ses institutions chargées de la sécurité continuent d’instruire des affaires et de prononcer des peines de prison et des châtiments inhumains à l’encontre des manifestants du soulèvement iranien. Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Sepideh Salarvand, anthropologue, écrivaine et militante des droits de l’enfant, à deux ans d’emprisonnement, à deux ans d’interdiction de quitter le pays, à l’interdiction d’appartenir à des groupes sociaux et politiques, et à la préparation d’un travail de recherche de 80 pages sur les thèmes de l’amour de la patrie et de la condamnation de la trahison.

La branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, dirigée par le juge Iman Afshari, a rendu le jugement et l’a remis à Sepideh Salarvand. Elle a été condamnée à deux ans de prison pour “rassemblement et collusion en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale”. Dans d’autres cas, il s’agit de peines supplémentaires.

Sepideh Salarvand, née en 1991, est chercheuse et titulaire d’une maîtrise en études culturelles de l’Université des sciences et de la culture.

Salarvand a commencé l’ethnographie des enfants travailleurs afghans en tant que thèse de maîtrise. Le résultat de cette recherche a été publié en 2019 sous le titre “Comme si j’avais été muette ; une ethnographie des enfants travailleurs afghans à Téhéran.”

Sepideh Salarvand a été arrêtée par les forces de sécurité à la mi-octobre et transférée au quartier 209 de la prison d’Evine ; puis, elle a été libérée sous caution temporaire jusqu’à la fin de la procédure le 17 octobre 2022.

Deux ans de prison pour Sepideh Salarvand
Samaneh Dadgar

5 ans de prison pour Samaneh Dadgar

Le Tribunal révolutionnaire d’Abhar a condamné Samaneh Dadgar à cinq ans de prison avec sursis pour “rassemblement et collusion en vue d’agir contre la sécurité nationale”. Par ailleurs, la branche 103 de la 2e Cour pénale d’Abhar, dirigée par le juge Mohammadi, a condamné Samaneh Dadgar à 74 coups de fouet et à une amende de trois millions de tomans au lieu de quatre mois de prison dans un autre dossier.

Samaneh Dadgar vit dans la ville de Hidaj, dans la province de Zajan. Les forces de sécurité l’ont arrêtée le 22 septembre lors de manifestations nationales et l’ont transférée à la prison de Safarabad, à Zanjan, puis à la prison d’Abhar. Quelque temps plus tard, elle a été libérée temporairement en versant une caution de 500 millions de tomans jusqu’à la fin de la procédure.

Deux ans de prison pour Sepideh Salarvand
La journaliste Vida Rabbani

La journaliste Vida Rabbani condamnée à sept ans et trois mois de prison

La 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la journaliste Vida Rabbani à sept ans et trois mois de prison. Si la cour d’appel approuve cette sentence, la peine sera réduite à six ans sur la base de l’article 134 du code pénal du régime.

Vida Rabbani a été condamnée à six ans de prison pour “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale” et à 15 mois pour “propagande contre l’État”.

L’avocat de Mme Rabbani a déclaré qu’il ferait appel de la décision.

Vida Rabbani a été arrêtée le 24 septembre 2022 à Téhéran. En raison de ses activités passées, elle a un dossier d’arrestation et de condamnation.

Deux ans de prison pour Sepideh Salarvand
Sepideh Ahmadkhani, ancienne militante étudiante, condamnée à 5 ans de prison

Sepideh Ahmadkhani, ancienne militante étudiante, condamnée à 5 ans de prison

Sepideh Ahmadkhani, diplômée de l’université Melli de Téhéran, a été condamnée à six ans de prison, à 74 coups de fouet et à d’autres peines par le tribunal révolutionnaire de Téhéran.

Si le jugement est approuvé, la peine sera réduite à 5 ans. Sepideh Ahmadkhani a été condamnée à 5 ans de prison pour “rassemblement et collusion” et à un an de prison et 74 coups de fouet pour “trouble à l’ordre public”.

Sepideh Ahmadkhani est diplômée de l’université de Zanjan, titulaire d’une licence en architecture, et étudiante en master d’architecture à l’université de Melli.

Mme Ahmadkhani a été arrêtée à son domicile dans la nuit du 23 septembre 2022, et libérée temporairement après 26 jours de détention moyennant une caution de 600 millions de tomans.

Les forces de sécurité ont également confisqué son téléphone portable, son ordinateur portable et ses effets personnels.

Sepideh Ahmadkhani s’est également vu interdire de quitter le pays, d’utiliser des téléphones portables et des appareils intelligents, et d’adhérer à tout groupe ou organisation politique ou sociale pendant deux ans. Elle doit également fournir des services publics au centre d’aide sociale pour personnes âgées de la province de Téhéran pendant trois mois, quatre jours par semaine. Elle doit également rédiger un document de recherche de 80 pages sur la nécessité de la sécurité dans les sociétés humaines, la condamnation de la trahison et l’amour de la patrie.

Source: CNRI Femmes

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