lundi 2 janvier 2023

Soulèvement en Iran – Jour 109

 Soulèvement en Iran – N°214

Incendier la statue et l’affiche de Soleimani ; cérémonie de commémoration des martyrs

Commémoration de Mehdi Zare, tombé au champ d’honneur suite aux tortures brutales en prison

A l’aube du lundi 2 janvier, le 109e jour du soulèvement, des affiches de Qassem Soleimani ont été incendiées dans différents quartiers de Téhéran et d’autres villes, dont Ardabil, par des jeunes de la rébellion. La cérémonie du 40e jour du martyre de « Shomal Khadiripur », assassiné lors des manifestations de Mahabad, a été tenue par un grand nombre de personnes. Les gens scandaient : « Mort au principe du Velayat-e Faqih », « Tant d’années de crimes ; à bas ce régime » et « Les Kurdes et les Baloutches sont frères, ils sont l’ennemi juré du Leader (Khamenei) ».

Les habitants de Dehgolan (ouest de l’Iran) se sont rassemblés pour commémorer Reza Lotfi dans son sanctuaire et ont scandé « Mort à Khamenei« . Les habitants de Miandoab ont organisé la cérémonie de commémoration de Mehran Shekari avec des slogans antigouvernementaux.

La nuit dernière, des jeunes de la rébellion à Téhéran ont attaqué une base répressive du Basij avec des cocktails Molotov. Ils ont incendié une grande banderole à l’effigie de Qassem Soleimani sur le pont routier de Satari, et à Tuyserkan, ils ont incendié et détruit la statue de Qassem Soleimani en y lançant des cocktails Molotov. À Ilam, une banderole du régime a été incendiée sur la place Rahnavard, et à Anzali, une base anti-populaire du Basij a été incendiée. Les habitants de Téhéran, Ispahan, Semirom et Garmdareh Karaj ont scandé « Mort à Khamenei » lors de leurs manifestations nocturnes.

Dimanche matin, les commerçants de Semirom se sont mis en grève pour protester contre la répression brutale des habitants de cette ville et les commerçants de Dolatabad, Kermanshah, se sont mis en grève en solidarité avec les habitants de Javanrud.

Aujourd’hui, la cérémonie du troisième jour du martyre de Mehdi Zare Ashkezari a eu lieu dans sa ville natale d’Ashkezar, dans la province de Yazd. Lui, qui résidait à Téhéran, a été arrêté lors des manifestations à Téhéran le mois dernier. Les agents du régime l’ont temporairement libéré alors qu’il était sur le point de mourir en raison de tortures brutales, mais quelques heures après sa libération, il est tombé dans le coma et est décédé le vendredi 30 décembre après environ 20 jours de coma. Le 31 décembre, alors qu’il avait des ecchymoses causées par de graves tortures et un nez cassé, il a été enterré au cimetière d’Ashkezar à Yazd.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 janvier 2023


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