Le représentant français a déclaré que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a découvert que les activités d’enrichissement de l’uranium de l’Iran atteignaient 83,7 %, des niveaux proches de ceux généralement utilisés pour développer des armes nucléaires. Toutefois, selon le représentant français, le manque de coopération de Téhéran a sérieusement affaibli la capacité de l’Agence à fournir des garanties sur la nature pacifique du programme nucléaire de Téhéran. La France reste déterminée à empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, a souligné son représentant.
Le représentant italien a exhorté le régime des mollahs à respecter pleinement et rapidement ses engagements au titre de l’accord nucléaire de 2015, également connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), et a assuré son soutien total aux missions et efforts cruciaux de l’AIEA en Iran.
Le représentant slovaque s’est dit profondément préoccupé par la poursuite des actions de Téhéran contraires au JCPOA, notamment en ce qui concerne l’enrichissement de l’uranium et la production d’uranium hautement enrichi à une échelle sans précédent.
Le représentant espagnol a appelé Téhéran à coopérer pleinement avec l’Agence et à adhérer aux accords du protocole additionnel.
Le représentant de la Nouvelle-Zélande a également fait part de ses préoccupations concernant les questions restées sans réponse sur le programme nucléaire du régime.
Le représentant de Malte a souligné qu’il était urgent que Téhéran mette immédiatement un terme à son programme nucléaire et respecte ses engagements juridiques, en réduisant les tensions et en garantissant la transparence avec l’AIEA, y compris le retour à la mise en œuvre du protocole additionnel.
Le représentant de la Pologne a souligné que les rapports du directeur général de l’AIEA indiquent clairement que Téhéran poursuit ses activités d’enrichissement de l’uranium, ce qui sape le système de garanties de l’AIEA et affaiblit le régime du TNP.
Le représentant roumain a évoqué les risques importants liés au programme nucléaire iranien et a vivement encouragé le régime à respecter ses engagements.
Le représentant danois s’est dit préoccupé par l’expansion des capacités d’enrichissement de l’uranium en Iran et par l’intensification des violations des restrictions prévues par le JCPOA.
Le représentant tchèque a souligné que les questions sérieuses non résolues concernant le traité de non-prolifération en ce qui concerne le programme nucléaire iranien posent un défi important, avec de nombreux paramètres en dehors de la portée justifiée à des fins pacifiques.
Le représentant irlandais a continué d’exprimer son inquiétude quant aux activités nucléaires de l’Iran et à sa non-adhésion au JCPOA, soulignant les risques graves de prolifération nucléaire et les implications négatives sur la capacité de l’Agence internationale de l’énergie atomique à fournir des garanties quant à la nature pacifique du programme nucléaire de Téhéran.
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