lundi 25 septembre 2023

Alejo Vidal Quadras : Pour l’Iran, il n’y a qu’une seule voie pour passer de la dictature à la démocratie

 Alejo Vidal Quadras à la conférence internationale du CNRI de l’opposition démocratique iranienne à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Lors d’une conférence internationale organisée à Bruxelles par le Conseil national de la Résistance iranienne le 15 septembre, l’ancien vice-président du Parlement européen, le Dr Alejo Vidal Quadras, a commémoré Mahsa Amini et a honoré les jeunes et les femmes d’Iran dans leur lutte contre la dictature cléricale.

Soulignant son accompagnement de longue date de l’OMPI et du CNRI, le Dr Vidal Quadras a rejeté la propagande et les mensonges diffusés par le régime iranien contre la Résistance iranienne. Il a critiqué la politique de complaisance adoptée par les gouvernements européens et a souligné que la fermeté, la pression diplomatique, les sanctions économiques et le soutien à l’OMPI et à Maryam Radjavi sont essentiels pour parvenir à un changement de régime en Iran.

Le texte du discours du Dr Alejo Vidal Quadras :

Chère Madame la Présidente, chers amis, c’est un grand plaisir pour moi de participer avec un groupe si distingué d’amis et de collègues, tous partisans de l’opposition démocratique iranienne, à cet événement à la mémoire de Masha Amini, et aussi de rendre un hommage très particulier à la jeunesse et aux femmes iraniennes dans leur lutte contre la dictature cléricale qui opprime, ruine et pille leur pays.

Cela fait maintenant 21 ans que je travaille avec mes bons amis Paolo Casaca et Struan Stevenson avec l’OMPI et le CNRI, et je leur ai rendu visite à Achraf 1 en Irak, à Achraf 3 en Albanie, au siège d’Auvers-sur-Oise, un nombre incalculable de fois. J’ai souffert avec eux lorsque nous avons dû pleurer les victimes du régime criminel des mollahs. Je me suis réjoui avec eux lorsque nous avons atteint des succès politiques. J’ai vécu avec leurs joies et leurs peines, leurs espoirs et leurs déceptions, leurs frustrations et leurs réalisations. Et après toute cette merveilleuse expérience, je peux dire avec fierté que j’appartiens à la grande famille de la Résistance iranienne.

Cela signifie que je les connais, l’OMPI, je les connais bien mieux que tous les ministères des Affaires étrangères de l’Union européenne, bien mieux que tous les services de renseignement, et bien mieux que les soi-disant experts en Iran des médias et du monde universitaire occidentaux. Et c’est grâce à cette longue connaissance objective et complète que je peux vous dire que toute la propagande, les fabrications et les calomnies des mollahs iraniens sur l’OMPI ne sont que des mensonges, des mensonges malveillants et de pures conneries.

Chaque fois, chaque fois que l’OMPI a fait appel aux tribunaux en Europe ou aux Etats-Unis pour lutter contre ces mensonges, les tribunaux lui ont donné raison. Malheureusement, de nombreux gouvernements européens, effrayés par la menace des mollahs, effrayés par leur programme nucléaire, effrayés par leurs prises d’otages, effrayés par leur capacité à organiser des attentats terroristes, s’en sont beaucoup souciés, ils ont développé une politique de complaisance. Pour plaire à la dictature théocratique en Iran, ils ont harcelé l’OMPI et lui ont rendu la vie difficile.

Laissez-moi vous dire, et très haut, Guy Verhofstadt l’a dit de manière très éloquente, que c’est une mauvaise politique, erronée et lâche, erronée et honteuse, erronée et inutile, erronée et contre-productive. Si vous acceptez le chantage, vous serez victime de chantage pour toujours. La seule politique pour arrêter le régime iranien est celle de la fermeté, du courage, de la pression diplomatique, des sanctions économiques et du plein soutien à l’OMPI, au CNRI et à Maryam Radjavi. C’est la seule façon de réaliser ce que nous devons réaliser pour l’Iran : c’est un changement de régime.

Il n’existe en Iran qu’une seule organisation politique capable de diriger la transition pacifique de la dictature à la démocratie, de la tyrannie à la liberté, de la pauvreté à la prospérité. Et cette organisation, c’est le CNRI et sa colonne vertébrale, l’OMPI dirigée par Mariam Radjavi.

Lorsque les gouvernements de l’Union européenne empêchent l’OMPI de faire son travail politique, ils l’empêchent de lutter pour libérer l’Iran du régime le plus criminel existant au monde. Quand ils font cela et quand mon compatriote Josep Borrell fait cela, ils condamnent le peuple iranien à la misère et à l’esclavage. Travaillons tous main dans la main avec l’OMPI et avec Maryam Radjavi jusqu’à la victoire finale.

Merci beaucoup.

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