Vafai Thani a été condamné à mort pour « corruption sur terre par incendie criminel et destruction de biens publics ».
Le samedi 4 octobre, Paknia a publié sur X qu'il avait correspondu avec Gholamhossein Mohseni Ejei, le chef du pouvoir judiciaire iranien, au sujet de « défauts de procédure et d'ingérence de tiers » dans l'affaire de Vafai Thani.
Il a ajouté : « J’espère qu’avant qu’il ne soit trop tard, ses inspecteurs spéciaux interviendront dans cette affaire. »
La condamnation à mort du boxeur de 29 ans avait déjà été annulée à plusieurs reprises par la Cour suprême.
En juin 2024, Paknia a rapporté que la branche 9 de la Cour suprême n'avait « pas considéré le verdict initial comme définitif » et, tout en s'opposant à la condamnation à mort, avait renvoyé l'affaire de Vafai Thani à une autre branche pour un nouveau procès.
Les forces de sécurité ont arrêté Vafai Thani en avril 2020 à Mashhad à la suite des manifestations sanglantes de novembre 2019 et l'ont transféré à la prison de Vakilabad.
Environ deux ans plus tard, en janvier 2021, Vafai Thani a été condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Mashhad.
Le verdict initial de mort a été annulé par la Cour suprême après appel, et l'affaire a été renvoyée à une branche parallèle pour réexamen.
Début novembre 2023, la deuxième branche du tribunal révolutionnaire de Mashhad a de nouveau condamné à mort l'athlète protestataire, mais cette décision a été annulée pour la deuxième fois par la Cour suprême le 7 juin 2024.
Des sources des droits de l'homme avaient précédemment rapporté que depuis son arrestation, Vafai Thani avait été soumis à la torture pour lui extorquer des aveux forcés.
Les manifestations de 2019 ont débuté le 15 novembre 2019 en réaction à une hausse soudaine du prix de l'essence, mais ont rapidement pris un caractère anti-régime. En une semaine, les manifestations contre le régime iranien se sont propagées dans 29 provinces et des centaines de villes.
À l'époque, certaines sources rapportaient qu'environ 1 500 personnes avaient été tuées lors de la répression des manifestations par le régime.
Les forces de sécurité ont également arrêté au moins 8 600 personnes dans différentes provinces.
Au cours des procédures judiciaires inéquitables du régime iranien, certains détenus ont été condamnés à de longues peines de prison sans avoir accès à un avocat de leur choix.
Certains manifestants détenus, dont Vafai Thani, ont été condamnés à mort sans aucune preuve crédible ni aucune preuve reconnue même par les autorités judiciaires du régime.
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