la journaliste canadienne d’origine iranienne, Zahra Kazemi, a été torturée et tuée dans une prison de Téhéran
Les irano-canadiens appellent les Libéraux à poursuivre l’Iran au sujet des exécutions de temps de guerre
Une enquête de crimes de guerre au sujet de l’extermination de masse des prisonniers politiques à la fin de la guerre Iran-Irak en 1988 est ce que les Amis Canadiens d’un Iran Démocratique poursuivent.
Lorsque la journaliste canadienne d’origine iranienne, Zahra Kazemi, a été torturée et tuée dans une prison de Téhéran après avoir été arrêtée pour avoir photographié une manifestation dont le Canada a pris l’initiative chaque année en parrainant aux Nations Unies une résolution condamnant le bilan des droits de l’homme en Iran depuis 2003, l’article suivant de MIKE BLANCHFIELD qui a été publié par The Canadian Presscouvre les derniers actes en rapport avec ces évènements à Ottawa :
OTTAWA - Un groupe d’irano-canadiens demande au gouvernement d’ajouter un nouvel élément coriace à sa résolution annuelle aux Nations Unies sur le bilan douteux des droits de l’homme en Iran — un appel international à une enquête sur les crimes de guerre.
Le groupe qui se fait appeler Amis Canadiens d’un Iran Démocratique, fera la demande plus tard aujourd’hui lors d’une conférence de presse sur la Colline du Parlement.
Le groupe présentera ce qu’il dit être une nouvelle preuve de la complicité de hauts fonctionnaires iraniens dans une extermination de masse des prisonniers politiques en 1988 à la fin de la guerre Iran-Irak.
Un enregistrement audio de l’époque a fait surface en août et implique de hauts membres du régime iranien actuel, y compris l’actuel ministre de la Justice du pays, a déclaré Shahram Golestaneh, le président du groupe.
Le Canada a pris l’initiative chaque année depuis 2003 de parrainer une résolution aux Nations Unies condamnant le bilan des droits de l’homme de l’Iran.
C’était l’année à laquelle la journaliste canadienne d’origine iranienne Zahra Kazemi a été torturée et tuée dans une prison à Téhéran après avoir été arrêtée pour avoir photographié une manifestation.
Aujourd’hui, le groupe de Golestaneh veut que le gouvernement augmente l’enjeu en demandant aux Nations Unies de lancer une enquête sur les évènements dans le cadre de la résolution annuelle.
Shahin Gobadi, un opposant basé à Paris avec le Conseil National de la Résistance iranienne, a reconnu que toute demande de ce type tomberait dans les oreilles d’un sourd à Téhéran et rejetée par les responsables du pays.
Mais il a déclaré : « Cela enverrait également à l’échelle internationale un message clair sur le fait que personne ne peut s’en tirer avec des crimes contre l’humanité. »
C’est le deuxième jour consécutif où le gouvernement Trudeau a été confronté aux exhortations à utiliser sa nouvelle mouvance des Nations Unies pour prendre des mesures sévères en ce qui concerne les droits de l’homme.
Mercredi, une délégation multipartite conduite par l’ancien député libéral Irwin Cotler a demandé au gouvernement de s’opposer à l’adhésion de l’Arabie Saoudite, de Cuba, de la Russie et de la Chine dans le prochain vote du Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme.
« Le Canada annoncera sa décision en temps voulu, mais ce que je peux dire, c’est que la voix forte du discours canadien en faveur des droits de l’homme est quelque chose que nous considérons aussi, particulièrement lorsque vous avez des champions comme Irwin Cotler, » a déclaré le ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion mercredi.
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