vendredi 7 octobre 2016

Saeed Shirzad attend toujours la décision de la Cour d'appel en Iran

 Saeed Shirzad, prisonnier politique enfermé dans la prison de Rajai Shahr qui a déjà purgé trois années de détention, après un an depuis la réception de la peine principale est toujours en attente de la décision de la cour d'appel. Saeed Shirzad, militant des droits des enfants a été arrêté le 8 juin 2014. Il a passé des mois dans la section 209 de la prison d'Evine en isolement et sans communication avec sa famille et son avocat .
M. Shirzad a été contraint de faire une confession vidéo lors de sa détention dans la section 209, avant d'être exilé à la prison de Rajai Shahr.

Saeed Shirzad a été jugé par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire, présidée par le juge Salvati et en présence de son avocat Amir Salari Davoodi après 15 mois de détention, le 12 septembre 2015. Il a finalement été condamné à 5 ans de prison pour "rassemblement et complot avec l'intention d'agir contre la sécurité nationale " et le verdict a été notifié à son avocat le 16 septembre 2015.
Il avait été accusé en raison de ses activités civiques, y compris la rencontre avec les familles de prisonniers politiques et sa dénonciation des droits de l'homme.
Malgré le fait que trois ans se sont écoulés depuis son arrestation, l'activiste attend toujours le verdict de la cour d'appel et il est maintenu dans le quartier 4 du hall 12 de la prison Rajai Shahr à Karaj.
Il convient de préciser qu'au cours des deux dernières années, beaucoup d'organisations et des personnalités politiques et des militants des droits de l'homme ont exigé la libération de Saeed Shirzad, y compris la déclaration des travailleurs du syndicat de la poste du Canada, une lettre de Mme Barbara Lochbihler, Commission des droits du Parlement de l'UE et la déclaration des étudiants de l'université Walter Payton de Chicago en Amérique et aussi Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU qui, dans son dernier rapport a souligné le cas de M. Shirzad comme un exemple de violations des droits de l'homme.
Amnesty International dans un communiqué a exigé sa libération immédiate en 2014 et dans une récente déclaration dans le cadre de la grève de la faim de M. Shirzad a demandé une action immédiate sur ses demandes et sa sortie en 2016.

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