Le mois dernier, IHR et plusieurs autres groupes de défense des droits humains et sites Web d'actualités ont reçu des informations sur l'exécution de 12 délinquants condamnés pour des infractions liées à la drogue, le 6 décembre, à la prison centrale de Kerman, dans le sud-est de l'Iran.
IHR a maintenant confirmé les rapports auprès de plusieurs sources indépendantes. Il s'agit du plus grand nombre d'exécutions liées à la drogue en un seul jour depuis l'entrée en vigueur des nouvelles modifications de la loi anti-stupéfiants, adoptée en novembre 2017.
Selon des sources de l’IHR, le matin du 6 décembre 2018, au moins 12 prisonniers ont été pendus à la prison de Kerman. Ils avaient tous été condamnés à mort pour des accusations liées à la drogue.
Trois des prisonniers ont été identifiés : il s’agit d’Ali Deyhim (ou Deyhi), Majid Shiki et Reza Ouhadi, accusés, respectivement, de possession de 700 kg d'opium, de 1 700 kg d'opium et de 14 kg d'héroïne. Des sources locales ont identifié deux autres hommes : Jalil, fils de Khodabakhs et Yousef, fils de Jalaloddin.
« Ces personnes étaient à la prison depuis plusieurs années. L'un d'eux a passé 15 ans en prison. Un autre a été condamné à la prison à vie. Il avait obtenu un congés pénitencier et il avait été accusé de possession de drogue alors qu'il était en prison et condamné à mort », a déclaré une source bien connue à IHR, « leurs condamnations à mort ont été confirmées même après les révisions conformément à la nouvelle loi ».
L’identité de quatre autres prisonniers exécutés a été révélée par d’autres groupes de défense des droits humains : « Abdolghani Ghalandarzehi, Yaghoub Ghalandarzehi ; et deux frères du nom de famille de Shahzehi », tous issus de la province du Balouchistan.
Trois des prisonniers exécutés le 6 décembre n'ont pas encore été identifiés. Aucune des exécutions n'a été annoncée par les autorités iraniennes.
Source : Iran Human Rights - 3 janvier 2019
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