Suite à la décision du Conseil des ministres de l'Union européenne d’inscrire les services secrets iraniens sur la liste des entités terroristes de l’UE pour des attentats commis sur le sol européen, Afchine Alavi, membre de la Commission des Affaires étrangères du CNRI a fait la déclaration suivante :
« La décision de l’Union européenne pour sanctionner le ministère iranien du Renseignement est un pas positif et nécessaire, mais insuffisant pour faire face au terrorisme de Téhéran. Le ministère iranien du renseignement et les Gardiens de la révolution sont les deux principaux organes du terrorisme iranien et à ce titre ils doivent être sanctionnés dans leur totalité. Le temps est venu que l’Union européenne adopte une position ferme et vigoureuse contre ces agissements criminels, en procédant notamment à l’expulsion des agents iraniens sur le sol européen. L’expérience des trois dernières décennies à montrer que les mollahs ne comprennent que le langage de la fermeté.
« Le terrorisme est un instrument de la survie du pouvoir islamiste en Iran. En 2018, les renseignements du Conseil national de la résistance iranienne ont montré que le projet d’attentat contre le rassemblement de la Résistance iranienne à Villepinte en juin 2018 avait été décidé par le Conseil suprême de la sécurité nationale du régime iranien, sous la direction du président de la république, et cautionné par le Guide suprême, Ali Khamenei.
« En profitant de la politique de complaisance européenne au cours des dernières années, Téhéran a pu étendre son appareil de terrorisme en Europe, à tel point qu’en 2018 ses activités ont englobé sept pays européens : France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Danemark et l’Albanie. Il est de notoriété publique que les ambassades iraniennes en Europe sont des centres de préparation d’actes terroristes et que les diplomates du régime ont eu un rôle clé dans ces crimes.
« La tentative d’attentat de grande envergure contre le rassemblement de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI) à l’occasion des célébrations du nouvel An iranien en mars dernier à Tirana, le projet d’attentat meurtrier contre le grand rassemblement pour « un Iran libre » à Villepinte (Nord de paris) le 30 juin dernier, ainsi que les complots terroristes au Danemark au mois d’octobre, comptent parmi les activités terroristes de Téhéran pour l’année 2018. Un diplomate iranien de haut rang, Assadollah Assadi, attend son procès en Belgique, l’ambassadeur et un autre diplomate iranien en Albanie, un diplomate iranien en France et deux autres aux Pays-Bas, ont été expulsé vers l’Iran en 2018. »
La position de la France
Plus-tôt dans la journée, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a annoncé lors d’un point de presse que « Le Conseil de l’Union européenne a décidé ce jour, à l’unanimité des Etats membres, d’inscrire sur la liste européenne des personnes, groupes et entités impliqués dans des actes de terrorisme, une entité et deux individus responsables de l’organisation du projet d’attentat contre un rassemblement de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple iranien, déjoué le 30 juin 2018 à Villepinte. Prise sur le fondement de l’arrêté national de gel des avoirs adopté le 2 octobre dernier par la France contre ces mêmes entité et personnes, cette décision européenne traduit la solidarité des Etats membres de l’Union européenne et leur détermination à agir de manière unie pour ne pas laisser sans réponse une action hostile et inacceptable perpétrée sur le sol européen. »
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