CSDHI - Samedi, des étudiants de l’unité des Sciences et de la Recherche de l’Université Azad de Téhéran se sont réunis la commémoration de 10 étudiants qui ont perdu la vie, il y a 40 jours dans un accident de bus, un rituel faisant partie de la culture islamique chiite.
Le 25 décembre, un bus transportant des étudiants de l’unité des Sciences et de la Recherche de l’Université Azad de Téhéran a emprunté une route escarpée et montagneuse et s’est écrasé dans un bloc de ciment, faisant 10 morts et 28 blessés.
Les responsables du régime iranien ont d'abord affirmé que l'incident était dû au conducteur du bus, victime d'une attaque cardiaque. Mais il est devenu évident par la suite que les freins du véhicule avaient mal fonctionné, le faisant glisser en dehors de la voie.
L’infrastructure et l’équipement des universités et des écoles iraniennes ne répondent pas aux normes et leur piètre état menace la sécurité des jeunes qui étudient dans ces établissements. En décembre, une école de la province du Sistan-Baloutchistan a été incendiée à cause d’une lampe à pétrole défectueuse. Quatre écolières sont décédées dans l'incident.
Le mauvais état des écoles est l’un des nombreux aspects de la corruption et de la mauvaise gestion du régime iranien qui déclenche des manifestations à travers tout le pays. Les enseignants, les élèves et les parents protestent contre le fait que, tandis que le régime iranien consacre des milliards de dollars pour alimenter les conflits et la violence dans les pays voisins, les générations futures d’Iran manquent des nécessités et des services de base.
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