dimanche 8 septembre 2019

Adam Ereli, ambassadeur des Etats-Unis, affirme : « La réforme du régime iranien est fondamentalement impossible »


Iran Zarif Terrorisme iran Vendredi 6 septembre, Adam Ereli, ancien ambassadeur des États-Unis au Royaume de Bahreïn (2007-2011) et adjoint principal du secrétaire d'État (2011-2014), a écrit un article dans TownHall sur le danger d'une politique d'apaisement dans l'escalade des menaces terroristes du régime iranien.

« … En réalité, il n'y a pas de mollahs modérés à Téhéran et la réforme de ce régime est fondamentalement impossible. Telle a toujours été la position du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et de son principal groupe constitutif, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (MEK), ce qui explique la détermination du régime iranien à éliminer ce groupe et ses membres. En plus de la tentative de faire sauter le rassemblement du CNRI en dehors de Paris et des attaques contre le siège de l’OMPI en Albanie l’année dernière, le gouvernement iranien a exécuté environ 30 000 prisonniers politiques appartenant au MEK, au cours de l’été 1988 », a écrit Ereli dans son éditorial.
Le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a reconnu publiquement le rôle de l'OMPI dans l'organisation des manifestations anti-régime qui ont secoué toutes les régions de l'Iran en 2018, et cela est un aveu révélateur de la capacité du groupe à ébranler le régime.
Créer des illusions au sujet de la réforme fait partie de la politique du régime visant à prolonger son existence et à maintenir la politique d'apaisement, ainsi que de maintenir l'oppression intérieure et l'exportation du terrorisme à l'étranger.
En raison de son fondamentalisme institutionnalisé, le régime s'emploie à éliminer son principal mouvement d'opposition via des campagnes de diabolisation et des complots terroristes.
À cet égard, l'ambassadeur Ereli a écrit : « Le soutien de Téhéran au terrorisme s'étend au-delà du Moyen-Orient et menace à la fois l'Europe et les États-Unis. »
AsdollahAssadi Terrorisme iran
Le complot à la bombe de Paris a immédiatement conduit à l'arrestation d'un diplomate iranien, Assadollah Assadi, qui a été reconnu comme étant le cerveau Une enquête du renseignement français a déterminé qu’il avait agi sur des ordres explicites provenant directement des plus hauts niveaux du régime. De plus, il se servait de la couverture offerte par son statut diplomatique et les ambassades de l’Iran à l’étranger pour camoufler le terrorisme du régime. L’Allemagne a extradé Assadi vers la Belgique, où lui et trois de ses agents attendent maintenant leur procès.
« En tant que ministre des affaires étrangères iranien, il est impossible pour Javad Zarif de ne pas être au courant de ce projet visant à déclencher des explosifs sur le territoire européen. Compte tenu de l'utilisation des installations diplomatiques iraniennes à l'étranger, il est également raisonnable de conclure qu'il était en réalité complice », a déclaré Ereli.
« Malheureusement, la communauté internationale semble ne pas s'en soucier. L’invitation du président français Macron au G-7 a permis au propagandiste mondial du régime de montrer un visage souriant aux actes intolérables et de blanchir une histoire de 40 ans de financement du terrorisme et de violations des droits humains », a-t-il poursuivi.
« Les responsables politiques européens et américains doivent résister à l’idée d’offrir des concessions à Téhéran dans le vague espoir d’encourager un changement modéré du comportement du régime », a ajouté l’ambassadeur Ereli.
« Au cours des quatre derniers mois, l’Iran a bombardé ou détourné plus d’une demi-douzaine de navires-citernes, emprisonné des universitaires français et britanniques et violé les limites de l’accord de 2015 sur l’enrichissement d’uranium. »
« Le bâton, et non la carotte, est la bonne manière de traiter avec le régime iranien meurtrier. » Comme Mark Dubowitz et Rueul Marc Gerecht, dont la Fondation pour la défense des démocraties a récemment été sanctionnée par le gouvernement iranien, ont dit dans un éditorial du 29 août du Wall Street Journal : « Zarif est l’homme à tout faire, fidèle du Guide suprême Ali Khamenei et le serviteur au terrorisme. Si M. Zarif doit comparaître à des rassemblements internationaux, il devrait être mis au défi de manière agressive à l’égard des activités criminelles de son gouvernement. Rien de moins encouragera l'Iran à agir avec une impunité croissante, avec des conséquences dévastatrices », a conclu l'ambassadeur Ereli.
Source : Stop au Fondamentalismerégime

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