Selon le Human Rights Monitor d'Iran (IRAN HRM), depuis janvier 2019, 176 personnes ont été exécutées en Iran. Les exécutions les plus nombreuses ont eu lieu en juillet et en août.
Le régime a intensifié les exécutions, y compris des femmes. Selon certaines informations, des militants des droits de l'homme auraient été emprisonnés ou brutalisés en prison au cours du mois de juillet.
Au moins 39 personnes, dont quatre femmes et deux mineurs au moment de leur arrestation, ont été exécutées en juillet. Le dimanche 25 août 2019, l'agence de presse officielle ROKNA a annoncé l'exécution d'une femme à la prison centrale de Mashhad. Il s’agit de la 94ème femme exécutée en Iran sous la présidence de Hassan Rouhani depuis 2013. Il convient de noter que de nombreux politiciens occidentaux considèrent Rouhani comme une personnalité « modérée » du régime iranien.
Le 29 août, l’Iran a procédé à une exécution collective de 8 détenus dans la prison de Rajaï Chahr, dans la ville de Karaj, près de la capitale, Téhéran.
Environ 3 700 personnes ont été exécutées en Iran au cours des six dernières années, sous la présidence de Rouhani. Selon les organisations internationales, le régime iranien détient le record d'exécution par habitant. Il utilise la peine de mort comme un moyen de rester au pouvoir et de faire taire une population mécontente, dont la majorité vit sous le seuil de la pauvreté, alors que le chômage ravage le pays et qu’il n’y a pas de liberté d’expression.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits humains en Iran, Javaid Rehman, a déclaré dans un compte-rendu remis à l'Assemblée générale des Nations Unies le 16 août dernier que des violations persistantes du droit à la vie, à la liberté et à un procès équitable ont été perpétrées en République islamique, incluant 253 exécutions signalées d'adultes et d'enfants.
Le Rapporteur spécial, Javaid Rehman, a déclaré que le nombre d'exécutions en Iran « reste l'un des plus élevés au monde ».
À cet égard, Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a appelé à plusieurs reprises les organismes internationaux de défense des droits de l'homme à envoyer une délégation d'enquêteurs internationaux visiter les prisons d'Iran et rencontrer des prisonniers politiques.
Dans un message adressé lors d’une conférence intitulée, « Iran : Droits de l'homme massacrés : 31e anniversaire du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 », qui a eu lieu le vendredi 30 août à l'hôtel de ville du premier arrondissement de Paris, elle a déclaré : La communauté internationale n’a pas tenu le régime pour responsable de ses actions malveillantes, notamment le massacre de 1988 », au cours duquel 30 000 prisonniers politiques membres et sympathisants de l'OMPI / MEK ont été exécutés. Elle a soutenu que « cette politique d'apaisement met le monde entier en danger. »
Source : Stop au Fondamentalisme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire