mercredi 11 septembre 2019

Iran : La situation des droits de l'homme se dégrade


droits humains iran Pendant le mois d'août dernier, les mollahs brutaux en Iran ont encore sévi contre le peuple. Un certain nombre d'activistes des droits humains et civils ont été condamnés à de lourdes peines pour leurs actions.

Le régime craint clairement pour son avenir, comme en témoigne le traitement réservé aux orateurs libres, aux journalistes, aux travailleurs et aux activistes.
Le mois dernier seulement, plus de 20 militants, journalistes et travailleurs ont été condamnés à des peines de prison et au fouet pour avoir participé à des manifestations.
La chercheuse Atefeh Rangiz a été arrêtée en mai et condamnée à onze ans et demi et à 74 coups de fouet. Le conducteur de bus et syndicaliste Rasoul Taleb Moghadam a été condamné à deux ans d'emprisonnement, deux ans d'exil, une interdiction d’utiliser un smartphone pendant deux ans et à 74 coups de fouet. Et ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses phrases semblalbles qui ont été prononcées.
On a appris le mois dernier que Saba Kord Afshari, une militante des droits civils, avait été condamnée à 24 ans d'emprisonnement. L'Iranienne, âgée de 20 ans, avait protesté contre le voile obligatoire et avait été accusée de « rassemblement et collusion » et de « propagande contre l'État ».
Trois autres femmes ont été condamnées en août à des décennies de prison pour avoir contesté la loi controversée sur le voile obligatoire en Iran.
Le traitement des prisonniers dans le pays est également une préoccupation constante. Un certain nombre de prisonniers politiques sont en grève de la faim à cause du traitement inhumain qu’ils subissent.
Dans la tristement célèbre prison d’Evine, située dans la capitale du pays, Mme Farangis Mazloum, mère de Soheil Arab, un éminent prisonnier politique, a été placée en détention en juillet dernier. Elle a entamé une grève de la faim le 16 août parce que les appels et les visites hebdomadaires de sa famille avaient été annulées par les autorités pénitentiaires.
On a également appris qu'Arash Sadeghi, un prisonnier politique, était privé de soins médicaux nécessaires et urgents. Il souffre actuellement d'un cancer et est paralysé du bras droit à cause d'une grave infection qui s'est installée. Il aurait dû avoir accès à des tests de la moelle osseuse pour vérifier son état, mais cela aussi lui a été refusé.
Les organisations de défense des droits humains affirment qu'au moins 41 exécutions ont eu lieu en Iran au cours du mois d'août. Au moins deux d'entre elles ont été effectuées en public. Comme d’habitude, il est impossible de déterminer le nombre exact d’exécutions étant donné que beaucoup d’entre elles se déroulent en secret.
Les minorités ethniques et religieuses sont également maltraitées et sont la cible du régime iranien. Elles sont victimes de discrimination dans de nombreux domaines de la vie et nombre d'entre elles sont arrêtées, emprisonnées et exécutées, simplement en raison de leurs convictions. En août, un Baloutche, trois Arabes et 30 Kurdes ont été arrêtés par les forces de sécurité du régime. Dix porteurs transfrontaliers kurdes ont été blessés par balle par les pasdarans et au moins six autres ont été abattus. Sept membres de la communauté bahaïe ont été arrêtés et plusieurs autres emprisonnés.
Malgré la menace constante qui pèse sur sa vie, le peuple iranien continue de faire entendre sa voix. Il indique clairement qu'il ne sera pas réduit au silence.
Source : Stop au Fondamentalisme

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