lundi 2 septembre 2019

L'Iran arrête 68 jeunes dans des fêtes mixtes


fête arrestation iran Des responsables iraniens ont arrêté 68 jeunes hommes et femmes lors de quatre soirées organisées dans la ville de Sari, dans le nord du pays, et sur l'île de Qeshm, selon les informations rapportées par les médias officiels.

Le 31 août 2019, l'agence de presse officielle,Fars, a annoncé que les forces de sécurité fait des descentes dans trois fêtes mixtes dans la ville de Sari, dans le nord du pays, les 29 et 30 août, et ont arrêté 35 jeunes hommes et femmes.
Selon Fars, 10 des détenus étaient des femmes, les autres hommes. Certains des fêtards non identifiés venaient des villes voisines.
Par ailleurs, les forces de sécurité iraniennes ont pris d'assaut une fête mixte sur l'île de Qeshm où de l'alcool était servi, selon l'agence de presse officielle Tasnim.
Tasnim a rapporté le 1er septembre 2019 que les jeunes fêtards avaient été arrêtés pour consommation d'alcool.
Selon les renseignements obtenus, 23 des détenus étaient des hommes et les 10 autres des femmes.
Le régime iranien s'immisce dans les aspects les plus privés de la vie des Iraniens ordinaires. Et ceci, tandis que les élites du régime organisent des fêtes somptueuses dans leurs complexes privés sans interruption.
Auparavant, les médias iraniens avaient déclaré que 52 personnes avaient été arrêtées le 24 août au cours d’une fête mixte, à Sari. Selon l'agence de presse Fars, 29 des détenus étaient des hommes et les 23 autres étaient des femmes.
En outre, le 16 août 2019, 10 personnes ont été arrêtées lors d'une cérémonie de mariage à Jouybar. La salle où avait eu lieu la cérémonie a été également scellée.
Le 30 juillet 2019, un responsable des pasdarans de la province de Hamadan a annoncé l'arrestation de 20 femmes, suite au démantèlement d’un réseau de femmes voué à la promotion d'un style de vie occidental. Sans préciser les détails du moment, du lieu et de la manière dont le groupe a été démantelé, le responsable a déclaré : « Les 20 femmes arrêtées ont été placées derrière les barreaux ».
Source : Les droits de l’homme en Iran

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