Destruction des sciences sociales en Iran
Sans aucun doute, le pire crime du régime des mollahs contre le peuple iranien a été la destruction de l’esprit de société et des relations sociales saines, affirment les dissidents.
Le journal officiel Etemad a écrit un article intitulé « L’isolement des sciences sociales en Iran ». Dans celui-ci, il a examiné la situation des sciences sociales en Iran au cours des 42 dernières années.
L’auteur de l’article d’Etemad commence par ces phrases : « Shafi’i Kadkani est un poète et écrivain respecté. Il a bien exprimé la vérité sur l’état actuel des sciences humaines dans le pays et les dommages causés par ses conditions. C’était dans un discours, largement rapporté dans les médias réels et virtuels la semaine dernière ».
« Nous sommes zéro en sciences humaines »
Selon lui, « Nous sommes zéro en sciences humaines, zéro ! Comme la paume de ma main. Nous devons y travailler. C’est très important. L’avenir à long terme de ce pays ne peut pas être construit avec la médecine et l’ingénierie ».
L’auteur traite ensuite d’une situation similaire dans le domaine des sciences sociale. Il écrit : « La situation défavorable des sciences sociales et humaines dans notre pays est le résultat d’un cercle vicieux qui s’est formé au cours du siècle dernier. Elle a amené ces sciences à un état déplorable aux niveaux théorique et académique et aux niveaux pratique et exécutif.
Il a ensuite souligné les contradictions de la structure du gouvernement iranien. Car ce dernier cherche à utiliser les sciences sociales : C’est pourquoi, dans les pays en développement, un médecin n’est pas à la tête du ministère de la santé et un ingénieur n’est pas à la tête du ministère de l’industrie ou des transports. Sauf dans des cas très, très exceptionnels. En effet, la spécialité d’un médecin est de soigner un individu. L’expertise d’un ingénieur se concentre sur le travail avec des machines et la création d’installations.
Négligence des gouvernements iraniens qui ont aggravé le problème
Bien que ces sciences aient fait des progrès acceptables en Iran au niveau universitaire, la négligence des gouvernements n’a pas permis de les appliquer et de créer une interaction harmonieuse entre leurs résultats et les politiques actuelles et exécutives.
Dans la pratique, les conditions des années 80 ont aggravé les problèmes. Elles ont permis que de nombreux postes politiques et exécutifs, même au-delà de la médecine et de l’industrie, tombent entre les mains de personnes ayant une formation différente et sans rapport avec leur domaine de travail.
La méconnaissance par ces cadres des fondements scientifiques du travail qu’ils effectuent et effectuaient a précipité le gouvernement dans l’abîme du progrès constant. Elle a créé un cercle vicieux qui aboutit à l’isolement et à l’exclusion de la plupart des sciences sociales dans le pays. Il ne fait aucun doute qu’aucun pays n’a un avenir brillant sans l’utilisation des sciences sociales ».
Source : INU
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