Maryam Akbari Monfared, qui a été bannie à la prison de Semnan, purge sa 13ème année de détention sans avoir bénéficié de la moindre autorisation de sortie. Le ministère du Renseignement l’empêche d’être envoyée à l’hôpital, malgré la détérioration de sa santé.
L’état physique de la prisonnière politique Maryam Akbari
La prisonnière politique Maryam Akbari Monfared souffre d’une maladie du foie depuis plus de 11 mois. Cependant, sur ordre du ministère du Renseignement, elle n’a pas été autorisée à consulter à l’extérieur de la prison.
Le médecin pénitentiaire a prescrit lui a prescrit une alimentation spéciale pour les malades du foie, mais depuis 11 mois, les demandes de Mme Akbari pour une alimentation correcte et une visite chez un spécialiste sont restées sans réponse.
Malgré l’aggravation de sa maladie, elle se nourrit de pain et de fromage, faute d’accès à une alimentation appropriée. Elle a également demandé à plusieurs reprises de pouvoir acheter le matériel dont elle a besoin au magasin de la prison avec son propre argent, mais jusqu’à présent, elle n’a pas reçu de réponse.
L’état physique de Mme Akbari est devenu extrêmement grave en raison du manque de nourriture adéquate et du manque d’accès aux traitements, et elle souffre de divers effets secondaires.
Maryam a été brusquement déplacée du quartier des femmes d’Evine à Téhéran à la prison de Semnan le 9 mars 2021, à 230 km de la capitake. Aucune autorité légale n’a accepté la responsabilité du bannissement de Maryam Akbari Monfared vers cette prison.
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne met en garde contre l’état physique de la prisonnière politique Maryam Akbari Monfared et considère que les autorités de la prison de Semnan sont responsables de sa santé.
La commission des Femmes du CNRI condamne également les verdicts du régime clérical. Elle appelle la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et tous les défenseurs des droits des femmes à ne pas garder le silence face aux mesures criminelles du pouvoir judiciaire iranien et à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des prisonniers politiques, en particulier des femmes, et obtenir leur libération.
Née en 1975, Maryam Akbari Monfared a trois filles. Elle a été arrêtée le 30 décembre 2009, au milieu de la nuit, chez elle, alors qu’elle endormait sa fille de 4 ans, Sara.
En juin 2010, le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnéepour « guerre contre Dieu » à 15 ans de prison et pour « appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran », une accusation que Mme Akbari n’a jamais acceptée. Elle est en prison sans un seul jour de sortie depuis. Elle souffre d’un dysfonctionnement de la thyroïde et de rhumatismes articulaires.
Prisonnière politique résistante et résiliente, elle refuse tout compromis. « Nous pouvons sentir le parfum du printemps à Evine, et je suis sûre que ce beau printemps va un jour grandir et embrasser toute notre patrie. Le printemps de la liberté est en route… Le printemps viendra. Il traversera les fils barbelés et atterrira dans notre patrie », avait-elle écrit depuis Evine.
L’ancienne prisonnière politique Atena Farghadani l’a décrite comme « une femme dont la résistance était un arc-en-ciel d’espoir pour toutes les prisonnières ».
Roqieh et Abdulreza Akbari Monfared, la sœur et le frère de Maryam ont été exécutés lors du massacre des prisonniers politiques à l’été 1988. Deux autres de ses frères ont été exécutés lors des exécutions de masse du début des années 1980.
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