Dans un aveu sans précédent, Mohsen Pak-Aïne, conseiller adjoint aux affaires internationales du Bureau d’Ali Khamenei et ancien ambassadeur du régime en Zambie, en Thaïlande, en Ouzbékistan et en République d’Azerbaïdjan, a reconnu que les cyber-attaques contre l’Albanie avaient été menées par le régime des mollahs.
Selon un article du site Khabar Online du 16 août, il a fait l’éloge de la « diplomatie dynamique et équilibrée » d’Ebrahim Raïssi, qui « ouvre des voies difficiles avec des approches pleines d’assurance », déclarant : « Les Américains disent que l’influence de l’Iran dans la région est plus dangereuse que la construction d’une bombe atomique. Cette influence n’a-t-elle pas été créée avec de la puissance ? Si le pouvoir de dissuasion de l’Iran n’existait pas, les cyber-attaques étrangères nous auraient paralysés. C’est grâce à cette solide capacité cybernétique que l’Albanie a été convaincue de prendre des mesures contre l’OMPI. »
Peu avant, le journal Farhikhtegan, associé à Ali Akbar Velayati, conseiller de Khamenei, avait écrit le 13 août : « En ce qui concerne la mise en place soudaine par l’Albanie de restrictions à l’encontre de l’OMPI (…) l’une des principales raisons d’une telle décision était probablement le coup sévère que les deux cyber-opérations de l’année dernière ont porté à l’infrastructure de ce pays (l’Albanie). »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 août 2023
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire