Le journaliste iranien, Javad Heydarian a révélé sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, qu’il avait été convoqué par les procureurs de Téhéran et accusé de « diffusion d’obscénités par la publication d’images montrant des danses et des dévoilements lors du festival culturel LidoMa ».
Le festival LidoMa, une fête récurrente organisée en août par le peuple Lur d’Iran, s’est déroulé dans la salle de conférence de la tour Milad, la plus haute tour d’Iran.
« Au cours de la célébration, les Lur et leurs compatriotes se sont rassemblés dans la salle de la tour Milad. Notamment, de nombreuses femmes ne portaient pas de hijab et, alors qu’elles dansaient, l’électricité de la salle a été coupée de manière inattendue », a expliqué le journaliste iranien, M. Heydarian sur X.
Depuis les manifestations nationales qui ont eu lieu l’année dernière à la suite de la mort d’une Iranienne de 22 ans lors de sa garde à vue, les autorités judiciaires du pays ont pris pour cible les journalistes qui ont rendu compte des manifestations, à quelque titre que ce soit.
L’Iran se classe au 177e rang sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse 2023, la note 1 correspondant au meilleur environnement pour les médias. Le groupe de surveillance Reporters sans frontières, qui a établi le classement, indique que l’Iran est l’un des « pays les plus répressifs » à l’égard des journalistes iraniens et l’un de ceux qui emprisonnent le plus de journalistes.
Source : VOA/ CSDHI
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