Le canal Telegram des étudiants unis a déclaré le 8 août que le tribunal révolutionnaire de Téhéran avait condamné Hasti Amiri et Zia Nabavi pour « activité de propagande » contre la République islamique.
L’affaire découle d’une manifestation organisée le 7 mars par des étudiants de l’université Allameh Tabatabai en réaction aux empoisonnements qui ont visé des centaines d’écoles de filles depuis novembre de l’année dernière, dans le cadre de ce qu’Amnesty International a décrit comme « une campagne qui semble très coordonnée et organisée ».
Pas moins de 13 000 élèves auraient souffert de symptômes tels que nausées, évanouissements, maux de tête, toux, difficultés respiratoires et palpitations cardiaques, et nombre d’entre elles ont dû être soignées à l’hôpital.
Les attaques semblent viser les jeunes filles pour leur implication dans les manifestations nationales déclenchées par la mort en septembre de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue.
Les étudiants, Amiri et Nabavi ont également été poursuivis pour leur soutien au mouvement de protestation « Femme, vie, liberté » et leur plaidoyer contre la peine de mort.
Source : Iran Wire/CSDHI
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