Le lundi 21 aout s’est tenue une conférence intitulée « quatre décennies de crimes contre l’humanité et d’impunité » pour le 35e anniversaire du massacre de 30.000 prisonniers politiques de 1988 en Iran. Elle a rassemblé des magistrats et juristes internationaux de premier plan à Paris.
Parmi les personnalités qui ont pris la parole, on peut citer le Pr. Chile Eboe-Osuji, président de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye (2018-2021), la Pr. Leila Nadya Sadat, conseillère spéciale du procureur de la CPI de La Haye en matière de crimes contre l’humanité (2012-2023), le Pr. Wolfgang Schomburg, juge au tribunal international de l’ONU pour l’ex-Yougoslavie (2001-2008) et ancien juge du tribunal international de l’ONU pour le Rwanda, le Pr. William Schabas, président de la commission d’enquête indépendante de l’Onu sur le conflit à Gaza (2014-2015) et président de l’Association internationale des spécialistes du génocide (2009-2011), le Pr. Vilenas Vadapalas, juge à la cour de justice de l’Union européenne (2004-2013), le Pr. Valerius Ciucă, juge à la cour de justice de l’Union européenne (2007-2010), Oleksandra Matviichuk, Prix Nobel de la Paix 2022, présidente du centre des libertés civiles, Sir Geoffrey Nice, procureur principal au procès de Slobodan Milosevic à La Haye, Sheila Paylan, chercheuse principale en droit international à l’APRI Arménie et ancienne responsable des droits de l’homme et spécialiste de la violence sexuelle et sexiste au bureau des droits de l’homme des Nations unies durant quinze ans, le député britannique et ancien ministre David Jones, le Pr. Alejo Vidal-Quadras, président du Comité international pour la recherche de la Justice (ISJ) et ancien vice-président du Parlement européen (1999-2014), ainsi que Tahar Boumedra, directeur de Justice pour les victimes du massacre de 1988 (JVMI) et ancien directeur du bureau des droits de l’homme de l’ONU en Irak (2012).
Au début de la conférence, Maryam Radjavi a souhaité la bienvenue aux invités et lors d’un discours pour le 35e anniversaire du massacre de 1988 a déclaré que le temps est venu de mettre fin à l’immunité des dirigeants du régime en Iran face aux poursuites judiciaires et aux châtiments pour génocide.
Voici le texte de son intervention :
Plus d'infos : https://www.maryam-rajavi.com/fr/35e-anniversaire-1988massacre/
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