– Le 10 aout, deux condamnés baloutches, Hamid Barahoui et Ahmad Naroui, ont été pendus à la prison de Vakil-Abad à Machad, et un prisonnier kurde, Afchine Rahimi-Hedayat, à la prison centrale de Hamedan.
– Le 9 aout, deux prisonniers, Ahad Hachemi et Manouchehr Khaza’i, ont été exécutés à Hamedan et le détenu Assadollah Arjamandi à la prison centrale de Yassoudj. Le même jour, l’agence de presse judiciaire Mizan rapportaient que 5 prisonniers avaient été pendus dans cette ville, citant le procureur de Marand.
– Le 8 août, deux prisonniers nommés Hossein Nassiriyan et Hassan-Ali Shakib ont été exécutés à la prison centrale de Chiraz, et le dimanche 6 août, en plus des sept prisonniers dont l’exécution avait été annoncée dans le communiqué du 7 août, un autre prisonnier nommé Ali Eslami a été exécuté à la prison de Nichapour ainsi qu’un autre prisonnier, Javad Bazgari, à la prison centrale de Karadj.
– Le 7 aout, le communiqué annonçait aussi l’exécution d’un compatriote baloutche, Abdul Ghaffar Shahiki (Hashim Zahi) et d’un citoyen afghan à Kerman. Ainsi, depuis le 6 aout, 24 prisonniers ont été victimes de la machine à exécuter de Khamenei.
La haine du peuple pour les crimes des mollahs est si grande qu’Eje’i, le chef du judiciaire, s’est dit préoccupé par « les abus de l’ennemi et de malfaiteurs » lors d’une « réunion avec des journalistes, des patrons de presse et des responsables des relations publiques du système judiciaire dans tout le pays » et a déclaré comme le rapporte l’agence Mizan le 7 aout : « Les journalistes et les membres des médias devraient prêter attention à l’exploitation possible de leurs informations. » Setayeshi, le porte-parole du pouvoir judiciaire, a également déclaré : « présenter une image favorable du judiciaire n’est pas la seule tâche du complexe médiatique du système judiciaire, c’est une démarche qui revient à toutes les institutions dans et hors du système judiciaire. »
La Résistance iranienne appelle une fois de plus l’ONU, l’UE et ses États membres et les défenseurs des droits humains à prendre des mesures immédiates pour arrêter la machine à exécuter et pour sauver les condamnés à mort. L’inaction face au bilan de la torture et des exécutions du régime au XXIe siècle bafoue les valeurs sur lesquelles l’ONU et l’UE ont été fondées. La violation brutale et systématique des droits humains en Iran doit être portée devant le Conseil de sécurité de l’ONU et ses dirigeants, en particulier Khamenei, Raïssi, Eje’i et les commandants des pasdarans, doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 août 2023
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