Le 11 mars, Nikbakht avait été inculpé de « propagande contre l’État » par la deuxième branche du bureau du procureur général de Téhéran et avait été libéré sous caution dans l’attente de son audience. Son procès était initialement prévu pour le 1er août mais aurait été retardé pour des raisons administratives.
Une source au fait de l’affaire, qui s’est entretenue avec le Réseau des droits de l’homme du Kurdistan, a déclaré que l’accusation portée contre Nikbakht découlait des interviews qu’il avait accordées à des médias nationaux et étrangers. Il a également contesté publiquement la conclusion de la Commission de médecine légale selon laquelle la mort d’Amini a été causée par une « crise cardiaque » attribuée à une « maladie sous-jacente ».
À l’approche de l’anniversaire du début des manifestations nationales organisées en réaction à la mort de Mahsa Amini en détention, les autorités iraniennes ont intensifié leur répression, arrêtant plus d’une douzaine de militants et augmentant leur répression à l’encontre d’un large éventail de dissidents, y compris des avocats.
Dadban, un centre de conseil et d’éducation juridique pour les activistes, a rapporté que le 22 août les forces de sécurité ont arrêté Amir Hossein Kohkan, l’avocat de la famille de Mohammad Mahdi Karmi qui a été exécuté après un procès inéquitable lié à la mort d’un milicien Bassidji pendant les manifestations.
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