Poursuivant ces meurtres d’État, aux premières heures du mercredi 23 août 2023, le gouvernement iranien a ôté la vie à 3 autres personnes, en utilisant à nouveau des cordes.
Ainsi, le 24 août 2023, le nombre d’exécutions par le régime iranien a dépassé les 500. Plus de 500 personnes ont été privées de leur droit à la vie.
503 meurtres par pendaison commandités par l’État en Iran depuis janvier 2023
Le nombre d’exécutions politiques dans les prisons iraniennes s’élève à 13. En outre, un mineur a été exécuté.
Le nombre de femmes exécutées s’élève à 14, et l’Iran reste le premier pays au monde pour l’exécution de femmes. L’année précédente, l’Iran a revendiqué le titre de plus grand bourreau de femmes au monde en exécutant au moins 16 femmes en 2022. Selon le rapport d’Amnesty International, 24 femmes ont été exécutées dans le monde en 2022, dont 16 en Iran.
En outre, la prison Rajaï Chahr de Karaj (Ghezel Hesar) et la prison de Zahedan comptent le plus grand nombre d’exécutions de prisonnières.
Les Baloutches ont le taux d’exécution par habitant le plus élevé
Plus de 30 % des exécutions en Iran concernent des citoyens baloutches, alors que cette minorité ethnique ne représente que 5 % de la population totale de l’Iran. Ils ont le taux d’exécution par habitant le plus élevé d’Iran.
Il convient de noter que la plupart des Baloutches exécutés n’ont pas de photographies accessibles, car leurs proches n’ont pas accès à Internet pour publier leurs photos en ligne. Les images qui circulent montrent souvent d’autres citoyens baloutches vivant dans le dénuement et subissant une injustice systémique et flagrante au Baloutchistan. Cela a permis au gouvernement de procéder au plus grand nombre d’exécutions à bas prix parmi ces citoyens.
Il semble que le but de ces exécutions soit d’instiller la peur dans la société et d’empêcher les protestations.
Le régime criminel iranien exécute la plupart des citoyens baloutches, à savoir des individus accusés de délits liés à la drogue et appartenant aux segments les plus vulnérables de la société.
L’Iran Human Rights Monitor (Iran HRM) appelle les Nations unies, l’Union européenne et leurs pays membres à ne pas rester silencieux face à ces exécutions. Il condamne ces massacres approuvés par le gouvernement et exige une action immédiate et concrète pour mettre fin à cette effusion de sang.
Le silence face à ces crimes commis par le régime iranien constitue une violation des droits de l’homme les plus fondamentaux et des normes démocratiques.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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