Comme l’affirment les responsables, le devoir de ces forces répressives est de donner des avertissements verbaux et d’empêcher les femmes non voilées d’entrer dans le métro, en les dénonçant à la police en cas de résistance.
Le versement de salaires aussi élevés à des forces de répression ciblant les femmes intervient alors que, selon la décision du Conseil suprême du travail, le salaire mensuel minimum des travailleurs iraniens pour l’année iranienne en cours est inférieur à 50 millions de rials. L’inflation sans précédent et la flambée des prix font peser un lourd fardeau sur les travailleurs et les ouvriers. Les scènes déchirantes d’hommes, de femmes et d’enfants fouillant les poubelles pour trouver leur maigre pitance troublent la conscience de tout être humain, à l’exception des mollahs et de leurs autorités criminelles qui ont abandonné tout sens d’humanité.
La commission des Femmes du CNRI appelle tous les jeunes épris de liberté à s’opposer à ces mesures répressives visant les femmes et exhorte les défenseurs des droits humains et des femmes à condamner ces mesures menées sous prétexte de lutter contre les mal-voilées ou le non-port du voile.
Lors du soulèvement de 2022, les femmes iraniennes ont manifesté avec des slogans tels que « avec hijab ou sans hijab, en avant vers la révolution », prouvant que l’égalité des genres et des droits minimaux des femmes passe par le renversement du fascisme religieux au pouvoir en Iran. Comme l’a déclaré Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), « non au hijab obligatoire, non à la religion obligatoire et non au gouvernement obligatoire ».
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 août 2023
Lire le communiqué sur le site
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire