Par crainte des soulèvements, Ali Khamenei envoie chaque jour davantage de condamnés à la potence. Le lundi 7 août, les bourreaux ont pendu un Baloutche nommé Abdolghaffar Shahiki (Hachem Zehi) et un ressortissant afghan à la prison de Kerman.
Le 6 août, trois prisonniers, Amir Jahangiri, Sajjad Nazari et Mohsen Charifi, ont été pendus à la prison centrale de Karadj. Le condamné Arsalan Kazemi, ainsi qu’un autre détenu, ont été exécutés à la prison centrale d’Arak. En outre, Jabbar Moslemi a été exécuté à la prison de Qazvine, et un autre prisonnier à la prison de Dezfoul.
Le 2 août, le pouvoir judiciaire a exécuté trois autres prisonniers, Mohammad Javad Akbari, Kianoush Taymouri et Sharif Akbari, à Parsilon, la prison centrale de Khorramabad. Mohammad Javad Akbari avait été arrêté il y a trois ans, à l’âge de 16 ans. En plus des cinq exécutions annoncées dans le communiqué du CNRI du 1er août, un autre prisonnier, Rouhollah Azizi, a été envoyé à la potence à la prison centrale d’Arak le 1er août. À ce jour, le nombre d’exécutions enregistrées depuis mardi dernier s’élève à 24.
Parallèlement à la montée des exécutions, le régime des mollahs a nommé Mohammad Movaheddi-Azad et Mohammad Jafar Montazeri, deux de ses hommes clés les plus criminels dans le pouvoir judiciaire, respectivement chef de la cour suprême et procureur général. Movaheddi-Azad, qui dirigeait auparavant le tribunal spécial pour les juges, est responsable de l’envoi de nombreux prisonniers à la potence depuis des décennies, comme président du tribunal de première instance, de président du tribunal de la révolution et de président de la cour d’appel de Téhéran.
Selon l’agence IRNA, le 6 août, le chef du pouvoir judiciaire, Gholam-Hossein Eje’i, a déclaré, en présentant ces deux individus, que la poursuite et le châtiment des opposants pour « porter atteinte aux valeurs divines et troubler la sécurité publique » constituaient leur priorité absolue. Il a déclaré : « Le concept de libertés légitimes doit être actualisé. Parfois, dans le monde et même dans notre propre pays, la question de la liberté est soulevée d’une manière qui va fondamentalement à l’encontre de la liberté. Aujourd’hui, les pires injustices sont commises à l’encontre des femmes dans certains pays occidentaux, et pourtant ils appellent cela la liberté. Nous voulons défendre les libertés légitimes du peuple. »
La Résistance iranienne appelle une fois de plus les Nations Unies, l’Union européenne et ses États membres à prendre des mesures urgentes et efficaces pour faire face à la vague d’exécutions et sauver les condamnés à mort. Ce régime médiéval doit être expulsé de la communauté internationale et ses dirigeants traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 août 2023
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