Le message audio a été publié par le réseau des droits de l’homme Didban le 24 août.
Le rappeur iranien, Yasin, qui a été arrêté lors des manifestations nationales du 2 octobre 2022, affirme qu’il a été soumis à l’isolement et jeté du haut des escaliers du pavillon 241 de la prison d’Evine à Téhéran.
« J’étais chez moi lorsque j’ai été appréhendé en pleine nuit, sans savoir pourquoi », déclare Yasin dans le message audio. « Si j’ai commis des actes répréhensibles, inculpez-moi ; si je suis innocent, libérez-moi de cette incertitude qui me tourmente.
Dans le cadre des tentatives visant à le forcer à avouer des crimes qu’il n’a pas commis, le rappeur iranien affirme avoir été faussement informé que toute sa famille avait été arrêtée.
À l’hôpital psychiatrique Amin Abad, il dit avoir été « attaché de force au lit d’hôpital » par le personnel pénitentiaire et s’être vu injecter une « substance non identifiée » qui a considérablement affecté son état physique et mental.
Dans un message vocal publié par IranWire, le rappeur iranien, Saman Yasin, avait déjà exprimé sa frustration face à l’incertitude entourant son statut juridique.
Il a déclaré qu’on lui avait refusé ses droits les plus élémentaires, notamment l’accès à une représentation juridique.
Avant son arrestation, le célèbre rappeur iranien critiquait ouvertement la République islamique et soutenait les manifestations antigouvernementales qui ont déferlé sur le pays l’année dernière.
Source : IranWire/ CSDHI
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