L’organisation Hengaw pour les droits de l’homme a recensé au moins 61 exécutions dans l’ensemble de l’Iran en juillet, ce qui représente une augmentation par rapport aux 52 exécutions du mois de juin. Le régime iranien a procédé à au moins quatre exécutions publiques au cours du mois précédent.
Selon la nouvelle, au moins 12 Baloutches, 11 Kurdes, 9 Turcs et 4 Afghans figurent parmi les personnes exécutées en juillet. Au moins trois prisonniers politiques ont été exécutés.
31 personnes ont été exécutées pour des infractions liées à la drogue, 22 pour homicide et cinq pour agression sexuelle, ajoute la nouvelle.
Selon le rapport annuel d’Amnesty International, au moins 576 personnes ont été exécutées en Iran l’année dernière, ce qui représente une augmentation considérable par rapport aux 314 exécutions de 2021, et en fait le deuxième pays ayant le taux le plus élevé d’exécutions connues en 2022. Les exécutions pour des infractions liées à la drogue ont augmenté de 93%.
Cette année, après les vastes manifestations de l’automne dernier et la répression du trafic de drogue,le pouvoir en Iran a procédé à un nombre alarmant d’exécutions. Plus de 400 exécutions ont déjà été répertoriées en 2023.
La plupart des personnes exécutées en Iran sont condamnées sur la base d’aveux souvent obtenus sous la contrainte ou la torture.
Source : RUDAW/CSDHI
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