Le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien a récemment fait état d’une tendance inquiétante au cours des quatre premiers mois de l’année persane (du 21 mars au 22 juillet).
Au cours de cette période, 2 251 cas de femmes ayant retiré leur hijab ont été enregistrés. Parmi ces affaires, 825 ont abouti à des condamnations, selon Massoud Setayeshi, qui a répondu à l’agence de presse gouvernementale Fars.
Setayeshi a expliqué les conséquences de tels actes sur la base de l’article 638 du code pénal islamique. Il a déclaré que les personnes qui enlèveraient leur foulard seraient directement traduites en justice. Une première infraction entraînerait une amende de 15 millions de rials, tandis que les récidivistes s’exposeraient à des sanctions supplémentaires en plus de l’amende. Notamment, si l’accusé est une personne célèbre ou une célébrité, il peut être soumis à des sanctions supplémentaires, qui sont également rendues publiques par les médias. (Agence de presse gouvernementale Fars, 2 août 2023)
Par ailleurs, le département général de la justice de la province de Qazvin a révélé que 123 cas de personnes portant un hijab avaient été enregistrés par des systèmes de surveillance intelligents et des rapports publics dans les rues. Des documents d’identification supplémentaires, y compris des images provenant de caméras municipales ou soumises par des particuliers, sont actuellement en possession de l’Organisation des renseignements du Corps des gardiens de la révolution islamique. Après une identification correcte, les résultats seront rendus publics et des procédures judiciaires seront engagées en vue d’une convocation et d’éventuelles poursuites pénales, comme l’a indiqué l’agence de presse gouvernementale ILNA le 2 août 2023.
Se préparer à l’anniversaire du soulèvement
À l’approche de l’anniversaire du soulèvement iranien, le 16 septembre 2022, le régime clérical s’efforce d’intensifier la répression pour tenter d’empêcher les prochaines manifestations. La répression des femmes sous le prétexte du Hijab obligatoire, les arrestations massives et l’imposition de lourdes peines aux manifestants et aux activistes font partie intégrante de la feuille de route générale du régime visant à maintenir son emprise sur le pouvoir à n’importe quel prix.
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