Le nombre de 864 exécutions est le plus élevé jamais enregistré au cours des huit dernières années. La déclaration de la résistance iranienne (CNRI) révèle en outre que le nombre réel pourrait être encore plus élevé, compte tenu de la nature clandestine de nombreuses exécutions. Cela représente une augmentation de 34 % par rapport aux 646 exécutions recensées en 2022. Le dernier trimestre de 2023 a notamment été marqué par une forte augmentation des exécutions, représentant plus de 36 % (313 cas) du total. Cette période a coïncidé avec une intensification des conflits régionaux, suggérant une corrélation entre les troubles internes et externes du régime.
Un aspect particulièrement troublant de ces exécutions est le nombre disproportionné de Baloutches parmi les victimes. Avec 191 exécutions de Baloutches, ils représentent plus de 22% du total, ce qui met en évidence une oppression ciblée contre ce groupe ethnique.
La déclaration du CNRI (la Résistance iranienne) condamne l’indulgence de la communauté internationale à l’égard du régime iranien, l’accusant d’encourager la répression interne et les actes d’agression externes du régime.
Retraçant l’escalade des exécutions, la résistance iranienne (le CNRI) souligne que leur nombre n’a cessé d’augmenter au fil des ans, avec au moins 350 cas en 2021 et une forte augmentation à 646 pendant le soulèvement de 2022. Cette tendance suggère une stratégie délibérée du régime d’utiliser les exécutions comme moyen d’intimider le public et d’étouffer les protestations.
Le début de l’année 2024 a vu la poursuite de cette tendance, avec l’exécution de cinq prisonniers à la prison centrale de Karaj le 1er janvier. Le pouvoir judiciaire du régime dans la province d’Alborz a justifié ces exécutions comme étant des mesures nécessaires pour protéger la « sécurité du peuple », un terme qui, sous le régime théocratique, se traduit souvent par la sauvegarde du régime lui-même.
L’un des exemples les plus odieux de ces exécutions est la pendaison de Davood Abdollahi, un prisonnier politique, dans la prison de Ghezel Hesar le 12 décembre, alors qu’il menait une grève de la faim. Abdollahi, ainsi que d’autres compatriotes sunnites, avait subi des années d’emprisonnement et de torture.
Malgré la brutalité implacable du régime, la résistance iranienne (CNRI) constate que la détermination du peuple iranien à renverser le pouvoir des mollahs n’a fait que se renforcer.
Les manifestations en cours, l’expansion des rangs des unités de résistance de l’OMPI et les activités croissantes de la jeunesse rebelle visant les symboles du régime sont autant de signes d’un mouvement déterminé et croissant en faveur de l’établissement d’une république démocratique en Iran. Les actes de barbarie du régime, au lieu d’étouffer la contestation, ne font qu’alimenter la quête de liberté et de démocratie du peuple.
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI
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