Ali Farhadi, dans une interview accordée à l’agence de presse officielle IRNA le 22 janvier, a déclaré : « À la suite de l’examen, il a été déterminé que ces religieux étaient acceptées en tant qu’enseignants ».
Farhadi a précisé la raison pour laquelle ces personnes ont été autorisées à participer au concours de recrutement des enseignants, en citant l’article 28 de la Charte des enseignants, qui autorise le ministère de l’éducation et de la formation à recruter des « diplômés d’autres universités, d’établissements supérieurs et de séminaires » dans des « situations d’urgence ». Toutefois, il n’a pas donné de détails sur la « situation d’urgence » perçue dans le paysage de l’emploi dans le secteur de l’éducation.
Le conseiller du ministre de l’éducation du gouvernement d’Ebrahim Raïssi, Hamid Nikzad, avait déjà annoncé le 24 décembre 2023 que « trois mille étudiants et étudiantes des séminaires avaient été embauchés comme enseignants » par le biais du concours de recrutement. Nikzad a laissé entendre que ce chiffre incluait des universitaires qui contribuaient à l’éducation de manière « spontanée » et « jihadiste ».
Le dernier jour de décembre, le Conseil de coordination des organisations syndicales des cultivateurs iraniens a critiqué cette décision, la considérant comme une mesure « réactionnaire » rappelant l’époque des « kuttab ».
Source : INU/ CSDHI
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