lundi 22 janvier 2024

Sixième jour de la grève de la faim de Hamed Qareh Oghlani en isolement dans la prison d’Oroumieh

  Hamed Qareh Oghlani, un prisonnier politique turc qui purge sa peine de 14 ans à la prison d’Oroumieh, a marqué le sixième jour de sa grève de la faim. Selon l’Iran Human Rights Monitor (Iran HRM), Hamed Qareh Oghlani, un prisonnier politique turc, a commencé sa grève de la faim le dimanche 14 janvier 2024, pour protester contre le fait d’être privé du droit au congé médical. Aujourd’hui, il en est à son sixième jour de grève de la faim.

Le mardi 16 janvier 2024, alors que Hamed en était à son troisième jour de grève de la faim, il a été transféré à l’isolement par les autorités de la prison d’Oroumieh. Hamed Qareh Oghlani souffre d’une maladie débilitante, l’épilepsie grand mal. Il a entamé une grève de la faim en raison de l’aggravation de sa maladie et pour protester contre le refus des autorités pénitentiaires de le transférer dans un hôpital ou de lui accorder un congé médical. Le transfert de Hamed à l’isolement, compte tenu de l’aggravation de sa maladie, a suscité une grande inquiétude au sein de sa famille.

Hamed Qareh Oghlani, 37 ans, est un étudiant diplômé en architecture à l’université Beheshti et un résident d’Oroumieh. Il a été arrêté en juin 2020 par les forces du département des renseignements d’Oroumieh. Il a été initialement inculpé de « guerre contre Dieu par son appartenance à l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien », de « participation à des cours d’entraînement militaire », d' »attaques contre des bases des bassidji », de « propagande contre l’État » et d' »insulte au guide suprême ».

Lors de la première phase de son procès, il a été condamné à la peine de mort, mais lors de la seconde phase, sa peine a finalement été réduite à 14 ans et un mois de prison. L’avocat de M. Qareh Oghlani avait précédemment fait valoir que son client luttait contre des problèmes physiques et mentaux. En raison de sa maladie mentale, il a accepté la responsabilité d’actions qu’il n’avait pas entreprises. Il a accepté ces accusations sous la pression des interrogatoires et de la torture.

Le transfert de Hamed Qareh Oghlani à l’isolement par les forces de sécurité pour le contraindre à mettre fin à sa grève de la faim est illégal et constitue une violation des droits fondamentaux des prisonniers.

Source : Iran HRM/CSDHI 

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