Face à l’escalade des difficultés , les enseignants remplaçants de Téhéran sont descendus dans la rue pour exprimer leurs doléances et réclamer un traitement équitable et de meilleures conditions de travail, le 17 janvier 2024.
Rassemblés devant le ministère de l’éducation, les enseignants remplaçants ont exprimé avec ferveur leur mécontentement face à l’incapacité du gouvernement à verser leurs salaires et à l’absence de sécurité de l’emploi.
Bien qu’ils aient consacré plus d’une décennie à l’éducation des jeunes de la nation, ces éducateurs se retrouvent dépourvus des droits fondamentaux en matière d’emploi et d’un statut professionnel stable. La manifestation visait à attirer l’attention sur leur situation difficile, en soulignant la nécessité d’un statut contractuel définitif pour assurer la stabilité de leur vie professionnelle.
La manifestation s’est étendue au ministère de la santé, où les enseignants remplaçants ont continué à exprimer leurs préoccupations. La manifestation a mis en lumière les difficultés rencontrées par ces éducateurs, contributeurs essentiels du système éducatif, qui luttent pour être reconnus et traités équitablement.
Le 16 janvier 2024, à Hamadan, dans l’ouest de l’Iran, des fonctionnaires retraités, dont de nombreuses femmes, se sont rassemblés devant le bureau de la caisse de retraite du gouvernement, soulignant leur droit à une augmentation des pensions conformément aux lois du pays.
Malgré les réglementations imposant des ajustements des pensions en fonction du coût de la vie, le gouvernement a refusé de mettre en œuvre ces changements, ce qui a entraîné un mécontentement croissant parmi les retraités.
Source : CNRI Femme
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