A l’aube de ce lundi 29 janvier, les bourreaux de Khamenei ont exécuté à la prison de Ghezelhessar quatre jeunes prisonniers kurdes nommés Mohsen Mazloum (Maroufi), 27 ans originaire de Mahabad, Mohammad (Hejir) Faramarzi, 28 ans, originaire de Dehgolan, Vafa Azarbar, 26 ans, originaire de Boukan, et Pejman Fatehi, 28 ans, originaire de Kamiyaran. La justice des bourreaux avait condamné à mort en septembre 2022 ces prisonniers arrêtés en août de la même année sur la base d’aveux forcés sous la torture. Ils étaient accusés d’espionnage pour les services du Mossad. Ce verdict a été rendu par la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran et approuvée par la Cour suprême des mollahs. Ce même jour, un autre prisonnier, Ali Rajabian, a été exécuté dans la même prison.
Le dimanche 28 janvier, dans un autre acte barbare, deux frères nommés Aref Es’haq-Zehi, 24 ans et Assef Es’haq-Zehi, 30 ans, ainsi que Rouhollah Shakeri, 21 ans, ont été pendus à la prison centrale de Birjand, et Mohammad Reza Ghorbani, 45 ans, a été exécuté à Ghezelhessar.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a fermement condamné les crimes contre l’humanité commis par Khamenei, le guide suprême des mollahs, en particulier la vague croissante d’exécutions et de châtiments inhumains tels qu’amputer les doigts ou crever un œil. Elle a une fois de plus appelé à une action urgente du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, de son Haut-Commissaire, de ses rapporteurs concernés et l’ensemble des organes des droits humains pour sauver la vie de milliers de condamnés à mort. Elle a souligné la nécessité d’envoyer une mission d’enquête internationale visiter les prisons iraniennes et rencontrer les prisonniers, notamment les prisonniers politiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 janvier 2024
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire