Bahareh Shiri, la mère d’un manifestant tué, a été condamnée à 6 ans de prison pour avoir demandé justice pour son fils.
Bahareh Shiri, la mère du manifestant Ali Abbasi tué lors des manifestations nationales de 2022 à Samirom, dans la province d’Ispahan, a été condamnée à 6 ans de prison par la première section du tribunal public pour avoir demandé justice pour son fils.
Bahareh Shiri s’est vu refuser le droit d’avoir un avocat de son choix.
L’année dernière, après que le régime a tué Ali Abbasi, son père a été placé en détention. Les forces de sécurité ont saboté la pierre tombale d’Ali et en ont retiré les mots “au nom de la liberté” et “tombé pour son pays”.
Le régime clérical a systématiquement arrêté les proches des manifestants tués lors du soulèvement de 2022-2023 et leur a infligé de lourdes peines dans le but de réduire au silence les familles endeuillées.
Mahsa Yazdani, la mère d’un manifestant tué, Mohammad Javad Zahedi, est actuellement en prison où elle purge une peine de 5 ans. Elle a un autre fils, âgé de 4 ans seulement.
Farzaneh Barzekar a été arrêtée et détenue à la prison de Qaemchahr le 3 septembre 2023, avant le premier anniversaire de la mort de son fils. Son fils de 21 ans, Erfan Rezaii, a été abattu par les forces de sécurité à Amol, lors des manifestations du 21 septembre 2022.
Farzaneh Barzekar a été condamnée à 24 mois de prison avec sursis et à une amende de 20 millions de tomans.
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