La journaliste Parisa Salehi a été condamnée à un an de prison et à des peines complémentaires.
Le tribunal révolutionnaire de Karadj a récemment condamné Parisa Salehi à 1 an de prison pour avoir diffusé de la “propagande contre l’Etat”.
Elle a également été condamnée à 2 ans d’exil interne dans la ville de Zanjan, à 2 ans d’interdiction d’activités sur les réseaux sociaux et à 2 ans d’interdiction de quitter le pays.
Parisa Salehi est étudiante en master d’économie à l’université de Téhéran et travaille comme journaliste économique pour le quotidien Donya-e Eghtesad.
Les forces de sécurité ont saccagé son domicile à Karadj, le 8 septembre 2023. Elle a ensuite été convoquée au tribunal de Karadj, où elle a été inculpée de diffusion de propagande contre l’État. Karadj est la 4ème ville d’Iran, située à 36 km à l’ouest de Téhéran.
Le 22 janvier 2024, la résidence d’une autre journaliste a été saccagée par les forces de sécurité à Gorgan, à 400 km au nord-est de Téhéran. Les agents ont confisqué certains de ses effets personnels, notamment son ordinateur portable, son téléphone mobile et quelques notes manuscrites.
Elaheh Ramezanpour écrit sur les questions de santé et travaillait pour le site d’information Golestan-e Rasa.
Mme Ramezanpour a déclaré avoir été menacée par le bureau du procureur de Gorgan pour avoir écrit des articles critiques.
Selon Reporters sans frontières, l’Iran est la plus grande prison de journalistes au monde.
Source: CNRI Femmes
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