Selon l’agence de presse semi-officielle ILNA, Zakerian a souligné lors d’une réunion du conseil administratif de la province de Markazi que, d’après les statistiques disponibles au niveau national, environ 1 000 avortements sont pratiqués chaque jour.
Les raisons invoquées par Zakerian pour justifier les avortements sont d’ordre économique, culturel, juridique, psychologique, social et religieux.
Ce niveau d’avortements est pratiqué dans le pays alors que toutes les autorités responsables dans ce domaine, y compris le ministère de la santé, ont reçu l’ordre du guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, de donner la priorité à la croissance de la population.
Sur cette base, le ministère de la santé a annoncé le lancement de la « patrouille de l’avortement » en avril de cette année.
En Iran, avec l’adoption de la loi dite de « soutien à la population familiale et juvénile », de nombreux obstacles ont été créés pour les médecins et les centres médicaux en ce qui concerne les avortements, et des mesures sécuritaires et judiciaires, y compris la mise sous scellés de cliniques ou la révocation de licences médicales, ont été prises à cet égard.
Néanmoins, selon ce responsable gouvernemental, on estime à 500 000 le nombre d’avortements par an, un phénomène qui s’explique par les problèmes économiques et l’absence d’une vision claire de l’avenir économique et politique du pays.
Les statistiques montrent qu’en 2008, le taux de chômage dépassait les 35 % et le taux d’inflation était de 25,4 %. À l’automne 2023, ces chiffres atteignaient un taux d’inflation de 45 % et un taux de chômage supérieur à 52 %.
Source : VOA/ CSDHI
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