Les noms de ces dix prisonniers politiques sont les suivants.
Mojahed Kourkouri, l’un des détenus des manifestations nationales de 2022 à Izeh, est actuellement incarcéré à la prison de Shaiban à Ahwaz. Sa condamnation à mort a été confirmée par la section 39 de la Cour suprême le 23 décembre 2023.
Reza Rasaei, un autre détenu des manifestations nationales de 2022 à Ardabil, est actuellement incarcéré à la prison de Diesel Abad à Kermanshah. Sa condamnation à mort a également été confirmée par la branche 17 de la Cour suprême le 24 décembre 2023.
En outre, quatre prisonniers sunnites, Farhad Salimi, Anwar Khezri, Khosrow Besharat et Kamran Sheikheh, actuellement détenus à la prison de Ghezel Hesar à Karaj, sont incarcérés depuis plus de 14 ans. Leurs condamnations à mort ont été confirmées et le système judiciaire iranien les a tous les sept condamnés à mort dans le cadre d’une procédure commune.
Quatre autres prisonniers en attente d’exécution sont des Kurdes, Mohsen Mazloum, 27 ans, de Mahabad, Mohammad Faramarzi, 28 ans, de Dehgolan, Vafa Azarbar, 26 ans, d’Urmia, et Pejman Fatehi, 28 ans, de Kamyaran. Ils ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire de Téhéran présidé par le juge Iman Afshari. Leurs condamnations à mort ont été confirmées par la 9e chambre de la Cour suprême le 6 janvier 2024. Les quatre prisonniers ont été condamnés à être exécutés sur la base de fausses accusations de relations avec Israël.
Le pouvoir judiciaire iranien a confirmé les condamnations à mort de dix prisonniers politiques, les rapprochant à chaque instant de la potence. Le régime iranien a déjà exécuté vingt prisonniers politiques en 2023. La confirmation des condamnations à mort des dix prisonniers politiques au cours du premier mois de 2024 indique une tendance alarmante à l’accélération des exécutions de prisonniers politiques, ce qui est profondément préoccupant. Iran Human Rights Monitor (Iran HRM) appelle à une intervention immédiate des Nations Unies et des organisations de défense des droits de l’homme pour stopper les ordres d’exécution.
Source : Iran HRM/ CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire