Une action urgente est nécessaire pour faire face à cette crise et protéger la vie de ceux qui sont en danger immédiat. Le 17 janvier, quatre prisonniers, dont Karamat Nazarkhani, Iman Shabani, Bahman Fathollahzadeh et un autre détenu, ont été pendus à la prison de Qezelhessar. Tragiquement, cela fait suite à l’exécution de quatre personnes dans différents lieux le 16 janvier et à la pendaison de l’haltérophile Yaghoub Alimoradi le 15 janvier.
L’escalade des exécutions par le régime, associée à un manque de transparence inquiétant, exige une attention immédiate. Dans le même temps, les prisonniers politiques subissent des pressions et des tortures de plus en plus fortes. Hossein Salehi, qui a participé au soulèvement de 2022, souffre d’une grave maladie nerveuse due aux traitements brutaux qu’il a subis dans la prison Sheiban d’Ahwaz. Malgré la prescription d’un médecin, il s’est vu refuser tout traitement médical, ce qui a aggravé son état.
Hamed Ghareh Oghlani, prisonnier politique à la prison de Torbat Jam, est en grève de la faim depuis le 12 janvier, pour protester contre le refus de lui accorder un congé médical et de le transférer à l’hôpital. Au lieu de s’occuper de ses problèmes de santé, les gardiens de prison l’ont transféré à l’isolement le 16 janvier, ce qui a suscité de vives inquiétudes quant à son bien-être.
Mehdi Maarabi, un compatriote arabe de 32 ans qui purge une peine de 30 ans à la prison de Torbat Jam, souffre de problèmes cardiaques. Malgré une récente crise cardiaque, il a été envoyé dans un centre médical à l’extérieur de la prison, mais il est revenu sans avoir terminé son traitement. La Résistance iranienne souligne les difficultés rencontrées par la famille de Maarabi au Khouzistan en raison de son exil et insiste sur la nécessité urgente de son transfert vers les prisons d’Ahwaz.
La communauté internationale et les défenseurs des droits de l’homme sont invités à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des prisonniers dont l’exécution est imminente. En outre, la Résistance iranienne demande qu’une mission internationale d’établissement de la vérité se rende dans les prisons iraniennes, et qu’elle rencontre en particulier les prisonniers politiques. Le temps presse pour faire face à cette situation urgente et profondément troublante.
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI
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