De récentes confessions d’initiés ont mis en lumière la duplicité du régime. Abbas Abdi, journaliste, a été cité par Khabar Online le 13 janvier, critiquant les dirigeants du régime iranien : Ces personnes ne connaissent absolument pas le mot « croyance ». Il ne s’agit pas de croyances mais d’intérêts ». Ce sentiment reflète une reconnaissance croissante de la manipulation des récits religieux par le régime pour servir ses propres intérêts.
Exemple flagrant de cette hypocrisie, le Conseil des gardiens du régime, qui supervise les élections, a récemment déclaré que « les femmes non voilées peuvent participer aux isoloirs ». Cette déclaration contraste fortement avec la pratique de longue date du régime consistant à imposer des sanctions sévères aux femmes qui défient ses règles strictes en matière de hijab, notamment des amendes, des peines d’emprisonnement, voire la mort, comme dans le cas de Mahsa Amini.
Le changement soudain de position du régime n’est pas passé inaperçu. Le journal d’État Hamdeli et les utilisateurs des réseaux sociaux ont souligné la contradiction. Comment un régime qui interdit aux femmes non voilées l’accès aux activités civiles de base peut-il aujourd’hui prétendre défendre leur droit de vote ? Les loyalistes du régime, suivant l’héritage trompeur du fondateur Ruhollah Khomeini, affirment que « le droit indéniable d’une femme non voilée de voter » existe, malgré ces incohérences.
Cette démarche est considérée comme une tentative désespérée du régime de donner une apparence de processus démocratique, en exploitant les femmes mêmes qu’il opprime à des fins de théâtres électoraux.
Les stratégies du guide suprême Khamenei pour détourner l’attention des troubles intérieurs, y compris l’agression régionale et la manipulation des élections, sont de plus en plus transparentes et inefficaces. Les attaques de missiles contre les pays voisins n’ont fait que renforcer l’isolement et la condamnation du régime, sans apporter le moindre avantage stratégique.
Le refus de participer à ce qu’ils considèrent comme une farce électorale est un rejet clair de la légitimité du régime. Le 19 janvier, le journal Entekhab a cité l’ancien président Hassan Rohani reconnaissant la « crise du capital social » du régime et le fossé qui se creuse entre le régime et son peuple.
Alors que le régime iranien est confronté à ces défis croissants, ses tactiques historiques de répression et de tromperie semblent de plus en plus inefficaces, révélant un régime qui lutte pour maintenir son emprise sur une population désillusionnée et défiante.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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