Un groupe de prisonnières politiques de la prison d’Evin a été privé d’appels téléphoniques et de visites après avoir protesté contre la visite des juges du régime.
Un groupe de prisonnières politiques de la prison d’Evin a été privé d’appels téléphoniques et de visites, après avoir protesté contre la visite dans leur quartier des juges notoires du système judiciaire iranien, Iman Afshari et Mohammad Reza Amouzad. Elles avaient scandé “Mort à Khamenei” et d’autres slogans hostiles au régime. Les gardiens de prison sont intervenus et ont réprimé les prisonnières qui protestaient.
Les autorités pénitentiaires ont menacé de porter de nouvelles accusations contre les prisonnières politiques de la prison d’Evin et de les bannir dans des prisons éloignées. Elles ont également interdit à certaines prisonnières d’appeler leur famille et de leur rendre visite. Shiva Esmaili, 58 ans, Forough Taghipour, 29 ans, Marzieh Farsi, 58 ans, Arghavan Fallahi, 24 ans, et Parvin Mirasan, 66 ans, font partie des prisonnières politiques d’Evin privées de leurs droits.
Shiva Esmaili : elle a été arrêtée le 11 mars 2023. Le mollah Iman Afshari l’a condamnée à 10 ans de prison. Mme Esmaili souffre d’un cancer. Son fils, Mehdi Vafaei, est également emprisonné pour avoir soutenu l’OMPI.
Forough Taghipour : Elle a été arrêtée en septembre 2023 et doit être jugée sur la base d’une accusation fabriquée de “sédition”. Son père et sa sœur se trouvent à Achraf-3.
Marzieh Farsi : elle a été arrêtée le 21 août 2023 et doit être jugée pour “sédition”. Elle est atteinte d’un cancer. Son frère, Hassan Farsi, a été exécuté lors du massacre des prisonniers politiques en 1988. Un autre de ses frères et 2 de ses sœurs sont à Achraf-3.
Arghavan Fallahi : Elle a été arrêtée le 3 novembre 2022 et est détenue depuis lors sans avoir été jugée. Elle a été arrêtée en même temps que son père et son frère, qui sont également emprisonnés à Evin.
Parvin Mir-Asan : elle a été arrêtée le 3 novembre 2022, mais n’a pas encore été jugée.
La commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne appelle le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme, le Représentant spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran, le Représentant spécial des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, et toutes les autorités qui défendent les droits de l’homme et les droits des femmes, à condamner fermement la brutalité du régime misogyne des mollahs, en particulier à l’encontre des femmes prisonnières politiques. La commission des femmes du CNRI demande instamment à la mission internationale d’enquête des Nations unies sur l’Iran de visiter les prisons du pays et d’interroger les prisonnières.
Source: CNRI Femmes
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