La machine à torturer, à exécuter et à tuer de Khamenei n’a connu aucun répit afin d’empêcher les soulèvements en 2023. Selon les informations de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) venant de l’intérieur de l’Iran, le nombre d’exécutions enregistrées cette année est d’au moins 864, ce qui représente le nombre le plus élevé des huit dernières années. Bien entendu, en raison des exécutions secrètes, le nombre réel est bien plus élevé.
Le nombre d’exécutions en 2023 est supérieur d’environ 34 % à celui de 2022, qui avait touché 646 personnes. La tendance en 2023 a également augmenté, de sorte que plus de 313 pendaisons (36 %) ont eu lieu ces trois derniers mois parallèlement à la guerre dans la région.
Parmi les victimes, le plus grand nombre concerne les Baloutches démunis et opprimés. 191 condamnés pendus, soit plus de 22 % du total, sont des Baloutches. Parmi les exécutés, on trouve 26 femmes et 8 jeunes qui avaient moins de 18 ans au moment des faits présumés. Sept exécutions ont eu lieu en public.
Les exécutions se poursuivent. Le 1er janvier 2024, cinq prisonniers ont été exécutés à la prison centrale de Karadj. Le chef du judiciaire de la province d’Alborz a déclaré à titre justificatif : « Il n’y a aucune indulgence à l’égard de ceux qui mettent en danger la sécurité publique. » (Agence Tasnim, 1er janvier 2024). Ce que les mollahs cruels entendent par sécurité publique n’est rien d’autre que la sécurité de la dictature religieuse.
Deux prisonniers ont été pendus le 4 janvier à Ardebil, un à Hamedan et trois autres à la prison centrale d’Ardebil les jours précédents. Mardi 2 janvier, l’agence officielle IRNA a annoncé l’exécution de 9 prisonniers à Ardebil.
Au même moment, quatre prisonniers politiques sunnites condamnés à mort à la prison de Ghezelhessar ont entamé leur sixième jour de grève de la faim pour protester contre l’exécution de leur codétenu Davoud Abdollahi. Trois de leurs co-accusés, Davoud Abdollahi, Ayoub Karimi et Qasim Abasteh, ont été pendus dans la même prison.
Plusieurs décennies de complaisance et de concessions vis-à-vis de la dictature religieuse en Iran l’ont encouragée à pratiquer la répression, les exécutions et la torture dans le pays, ainsi que l’incitation à la guerre et au terrorisme hors d’Iran. La Résistance iranienne appelle une fois de plus l’ONU et les organismes connexes, ainsi que l’Union européenne et ses Etat membres à agir d’urgence pour arrêter la machine à tuer les mollahs et sauver la vie de milliers de condamnés à mort. Elle demande une fois de plus la visite d’une mission internationale d’établissement des faits dans les prisons iraniennes. Il faut mettre ce régime au ban de la communauté internationale et traduire en justice ses dirigeants, en particulier Khamenei, son président Ebrahim Raïssi et son chef du judiciaire Mohseni-Eje’i pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Source: CNRI /Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 janvier 2024
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