Ali Khamenei continue sans répit d’exécuter par crainte d’un soulèvement populaire. Le mercredi 24 janvier, deux prisonniers, Fazel Shafi’i et Morteza Nadimi, ont été pendus avec un autre prisonnier à Chiraz. Le 23 janvier, Ahmad Asgarat a été pendu à la prison de Qezelhessar, le 21 janvier, Salman Salimi et Ahmad Ha’eri ont été pendus à Hamedan, Moslem Aliyari à Chirvan, et le 22 janvier, Hosseinali Shakourian et Nasser Mavaddat ont été pendus à Sabzevar.
Au même moment, le pouvoir judiciaire a condamné à mort le prisonnier politique Ali Obaidavi de la minorité arabe iranienne, à la prison de Mahshahr après quatre ans de détention pour avoir attaqué la base de la milice du Bassidj à Hamidiyeh, et son frère Hossein Obaidavi à 13 ans de prison. La Cour suprême a également confirmé l’exécution du prisonnier politique Youssef Ahmadi, 38 ans, originaire de Baneh et père de trois enfants. Il avait été arrêté en avril 2020 et torturé, physiquement et mentalement, à Sanandaj. Il avait été condamné à mort en août 2023 par le tribunal révolutionnaire pour avoir participé au meurtre de deux gardiens de la révolution. Cette sentence a été confirmée par la Cour suprême en janvier 2024. Trois autres accusés dans cette affaire ont été condamnés à 20 et 25 ans de prison.
Dans un autre crime horrible, le judiciaire des mollahs prévoit d’aveugler l’œil gauche de Mehdi Moussavi, arrêté lors du soulèvement de janvier 2018. Il est accusé de s’être défendu en lançant des pierres lorsqu’il a été attaqué par des forces de police répressives à Farrokhshahr dans la province de Chaharmahal-Bakhtiari, et d’avoir causé la cécité d’un colonel des Forces de sécurité. Les tribunaux du régime ont condamné Mehdi à un châtiment oculaire, et la Cour suprême a confirmé cette sentence, qui devrait être appliquée sous peu. Or les forces répressives ont aveuglé des centaines de jeunes à la chevrotine lors du soulèvement de 2022.
Selon l’agence de presse Mizan du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni-Eje’i, le chef du pouvoir judiciaire, a promis de nouvelles exécutions mercredi 24 janvier à Bouchehr : « Toutes les questions ne peuvent être résolues par des prêches, et nous devons poursuivre ceux qui, de manière organisée et affiliés à l’étranger, ont l’intention de s’opposer aux valeurs du peuple et à sa sécurité psychologique et physique. Tous les procureurs du pays doivent aborder sérieusement cette question sous l’angle public et, avec l’aide des forces de sécurité et des forces spéciales de sécurité, identifier, poursuivre et punir sans indulgence et dans le cadre de la loi les éléments organisés et affiliés à l’étranger qui commettent des infractions. »
Le 24 janvier, le site officiel Didar écrivait : « Même les initiés de l’establishment politique et les éléments du système considèrent que la poursuite de cette tendance est impossible. Avec la force, les menaces, la prison et les exécutions, la société ne peut pas persister (…) D’ici un an à un an et demi, voire plus, la société ne pourra plus le tolérer (…) Soyez assurés que cette digue se brisera, et quand elle se brisera, tout le monde en pâtira. »
Toute cette brutalité et cette cruauté sont une honte pour l’humanité contemporaine. Traiter et négocier avec un tel régime est une trahison des valeurs démocratiques et des droits humains. La Résistance iranienne appelle une fois de plus les Nations Unies, ses organes compétents, l’Union européenne et ses États membres à prendre des mesures urgentes pour arrêter la machine à torturer et à exécuter des mollahs. Les dirigeants de ce régime, en particulier Ali Khamenei, Ebrahim Raïssi et Gholamhossein Eje’i, doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 janvier 2024
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